Malgré l’accord national entre l’UDI et LR, Adeline Roldao-Martins, maire adjointe (UDI) de Survilliers, sera bien en lice lors des législatives, sur la 9e circonscription. La candidate, qui avait dans un premier temps obtenu l’investiture de son parti, devra ainsi composer sans le soutien de ce dernier.

Photo ARMPour justifier sa décision de ne pas se retirer, l’élue pointe la mise en examen de François Fillon, candidat à la présidentielle. « Je ne peux me résoudre à cautionner un candidat mis en examen, qui de surcroît s’était engagé devant des millions de français à se retirer si son honneur était mis en cause ».

 

L’élue survilloise assure donc qu’elle s’affranchira des directives de son parti. « Les électeurs n’ont que faire des arrangements aventureux du national. Ils attendent des personnes engagées, de convictions, proches des réalités quotidiennes. Je représenterai donc les valeurs du Centre qui sont intrinsèquement les miennes », argue-t-elle. Et de conclure : « Je suis certes privée de l’étiquette UDI mais je reste UDI car les valeurs portées sont les miennes et sont, à mon sens, bien éloignées du tournant radical pris par la campagne des Républicains. »

 

En juin, Adeline Roldao-Martins retrouvera donc Anthony Arciero, également élu à Survilliers, et candidat LR soutenu par l’UDI dans le cadre de l’accord signé entre les deux partis conclu le 14 mars.