Tout au long de la pièce, par touches, le fantastique s’invite, dont on ne sait s’il surgit tout droit de l’imagination de Petit Fille comme une pieuvre dans la baignoire, l’apparition de branchies… qui fait de ce Poisson belge une quête de l’identité un peu surnaturelle, d’une poésie à la fois intime et universelle, le 27 janvier au Théâtre Simone-Signoret.
Mais quel est ce Poisson belge qu’est allé nous pêcher Marc Lavoine ? Le chanteur change de registre sur scène pour incarner un « Grande Monsieur » bougon, desséché par la solitude, qui recueille un peu malgré lui une « Petit Fille » dont les parents auraient oublié de venir la chercher à l’école. Son problème : la gamine s’incruste…
Fragile, elle a besoin d’attention, de soins. Ses questions en apparence innocentes font ressurgir un passé qu’il voudrait enfoui à jamais. Lui n’a qu’une idée, s’en débarrasser ! Mais ne devrait-il pas plutôt renouer avec l’enfant qui sommeille en lui ? Dans une atmosphère onirique non dénuée d’humour, cette cohabitation forcée pleine de rebondissements va bouleverser leur vie, et nous avec.
Texte Éléonore Confino
Mise en scène Catherine Schaub
Avec Marc Lavoine et Géraldine Martineau
Molières 2016 : Révélation féminine pour Géraldine Martineau ! | Meilleur auteur francophone vivant (Nomination)
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