Fondé par le valdoisien Karim Ouchikh, le SIEL a décidé de quitter le Rassemblement Bleu Marine. En cause, des désaccords avec la direction nationale du FN.

Karim Ouchikh (à gauche) aux côtés de Wallerand Saint Just (FN) et de Jean-Michel Dubois (FN) lors des départementales de 2015.
Le mouvement dénonce notamment « l’hostilité récurrente du FN » quant à la volonté du SIEL de « structurer l’espace politique entre LR et le FN ». Il accuse également le parti de Marine Le Pen de refuser de « faire vivre politiquement le Rassemblement Bleu Marine, structure fantôme qui se s’est jamais réunie depuis 2012 ». Enfin, le SIEL pointe la « violation répétée par le FN de l’accord de partenariat politique signé en 2012, lequel prend fin en juin 2017 », ainsi que son « refus d’honorer loyalement ses obligations financières » vis-à-vis du parti de Karim Ouchikh.
Un « blocage » qui a poussé le comité directeur SIEL a décidé de s’éloigner du Front National. Celui-ci maintiendra tout de même son son soutien à la candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017.
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Il devrait aussi démissionner de son mandat de conseiller général, obtenu grâce au FN.