Jacqueline Meillon est décédée le samedi 6 août 2016 à l’hôpital de Pontoise, dans sa soixante-et-onzième année.

JacqulineMeillonJacqueline Meillon est née le 30 mars 1946 à Oran (Algérie). Sa mère Gabrielle, d’origine alsacienne était femme de ménage et son père André occupait un modeste emploi à la SNCF. Elle avait un frère aîné, Maurice, décédé en 1987. La famille est rentrée en métropole peu après la naissance de Jacqueline pour habiter Marseille puis la région de Lyon.
Jacqueline Meillon avait dû quitter l’école prématurément pour aider financièrement sa famille. Faisant des ménages chez un couple d’enseignants, elle a été remarquée par eux pour son intelligence et tous deux l’ont encouragée à reprendre ses études par correspondance. Elle a alors passé avec succès son bac, puis suivi les cours de l’école de journalisme de Strasbourg, dont elle est sortie diplômée en 1969. Elle avait parallèlement obtenu une maîtrise d’anglais. Jacqueline Meillon a aussitôt trouvé un travail de journaliste au siège de l’Est Républicain à Belfort, puis au Progrès de Lyon. Elle faisait aussi des « piges » pour l’ORTF et différents magazines.
En 1974 elle entre à l’édition du Val-d’Oise du Parisien, récemment créée, où elle devient chef de service. Passionnée d’écologie, elle sillonne la France durant ses vacances et effectue notamment une traversée à pied des Pyrénées. Elle intègrera l’édition nationale duParisien/Aujourd’hui en France pour tenir la rubrique écologie jusqu’au 31 janvier 2001, date où elle  prend sa retraite.
Jacqueline Meillon travaillait parallèlement aux Editions du Valhermeil où elle fournissait des articles pour la revue « Vivre en Val-d’Oise » et publiait des piges au quotidien Le Monde. Malheureusement, dès 2006 elle était progressivement frappée par une maladie de dégénérescence nerveuse qui a conduit à son décès. Jacqueline Meillon laissera le souvenir d’une journaliste courageuse, enjouée, curieuse de tout et très douée pour faire partager ses passions de l’histoire régionale et de la nature.
Nous présentons nos condoléances à ses cousins des familles MEILLON, FRANCES, VITTIGLIO, à ses amis du Val d’Oise, des Pyrénées et de Bretagne Remerciements à sa tutrice, Madame Robin et au personnel du Clos de l’Oseraie à Osny  pour leur dévouement. La célébration religieuse s’est déroulée le jeudi 11 août à 10 heures à l’église Saint-Pierre aux liens à Osny. L’inhumation s’est tenue le vendredi 12 août à 14 h 30 au cimetière de la Guillotière à Lyon dans le caveau de famille
JFD