La formation née à Portland, popularisée en France par le tube « Je Ne Veux Pas Travailler », offre depuis ses débuts un inaltérable cocktail jazz, rétro, lounge, latino et classique, aux chansons polyglottes – grec moderne, français, anglais, japonais, arabe… Également originaire de Portland, la chanteuse Storm Large se partage entre Pink Martini et sa propre carrière,  le 11 juillet au Théâtre de Casino, Enghien-les-Bains.

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Incroyable, mais vrai. C’est en France d’abord qu’un orchestre de l’Oregon, de plus de 20 musiciens, acquiert le succès grâce à du « typique » ou du swing « made in music-hall ». Pink Martini est né, un soir de 94 à Portland, de la réunion de quelques copains fans de musique rétro et de cocktail. Ensemble, ils s’amusent à reprendre des standards latino, jazz ou issus du music-hall « made in France ». La bande est rejointe par China Forbes, désormais la chanteuse suave de Pink Martini. L’orchestre, à l’instar de ceux des années avant-guerre, voyage à travers les États-Unis, jouant aussi bien dans des salles de concert que dans des endroits incongrus comme des musées ou des halls d’aéroport. La musique de Pink Martini appelle les références cinématographiques ; cela leur permet de jouer dans de nombreuses fêtes ou manifestations liées au cinéma. Les voilà au Festival de Cannes 1998 participant au gala de bienfaisance « Cinéma contre le sida ». Ils y reviennent en 1999. Sur les ondes de Radio France passe un sympathique « Je n’veux pas travailler » (composition) qui accroche l’auditeur de tous âges. Tout en respectant les traditions musicales classiques, jazz, latino, Pink Martini fait preuve d’une fraîcheur étonnante. Cuivres, cordes, percussions et chant : un cocktail euphorisant.