Deux sites accueillent actuellement des migrants dans le département. Alors qu’à Bezons les derniers réfugiés doivent quitter les lieux la semaine prochaine, l’ancien hôpital de Gonesse, qui héberge des migrants depuis mercredi, devrait être utilisé jusqu’au 1er octobre comme site d’accueil provisoire.

L’ancien hôpital de Gonesse n’est pas resté vide très longtemps. L’établissement, déserté par les services de soins partis s’installer dans les locaux flambants neufs, a été réquisitionné par les services de l’Etat pour accueillir temporairement des migrants. Depuis mercredi, 56 hommes, des érythréens, des soudanais et des afghans, sont hébergés au 1er étage du bâtiment principal. Ces réfugiés, déplacés du XVIIIe arrondissement de Paris, sont pris en charge par l’association Aurore. Ils vont rester sur place en attendant d’être orientés vers une structure d’hébergement en Province. « Ce site sera utilisé pour accueillir des migrants probablement jusqu’au 1er octobre, explique Jean-Simon Mérandat, directeur de cabinet du préfet du Val d’Oise. Le chauffage a été interrompu suite au déménagement du personnel. Les travaux de remise en service de la chaufferie sont beaucoup trop importants par rapport au nombre de personnes accueillies. Mais nous avons retenu cet établissement qui vient de fermer ses portes car il offre d’excellentes conditions d’accueil ».

 

migrantscergy

Le 6 juin dernier, le gymnase des Chênes à Cergy et le gymnase Pierre-de-Coubertin de Bezons avaient été réquisitionnés par la préfecture du Val d’Oise pour accueillir en urgence quelques 200 migrants.

A Bezons, les derniers réfugiés sur le départ

Le 6 juin dernier, Cergy et Bezons accueillaient respectivement quelques 200 migrants provenant du campement de fortune situé dans Les Jardins d’Éole, dans le nord de Paris. Alors que les derniers réfugiés ont quitté le gymnase des Chênes de Cergy la semaine dernière, le gymnase Pierre-de-Coubertin de Bezons abritent toujours des réfugiés. Le moitié d’entre eux, soit environ une quarantaine, devaient quitter les lieux ce vendredi. Les autres doivent partir dans le courant de la semaine prochaine, précise les services de la préfecture du Val d’Oise. « Contrairement à Cergy, nous étions partis sur un délai plus long d’environ un mois. Mais à l’inverse de l’hôpital de Gonesse, l’accueil ne peut pas durer davantage » affirme le directeur de cabinet. Jean Simon Mérandat précise également qu’« à ce stade, aucun autre site d’accueil temporaire n’a été identifié dans le département. « Généralement, nous sommes informés 48 à 72 heures avant de l’arrivée de migrants sur le département. Si le cas se représente, nous regarderons à ce moment-là, les éventuels lieux d’accueils temporaires dans les communes du département, explique le directeur de cabinet du Val d’Oise. Cergy et Bezons ne devraient à priori plus être sollicitées ».