Dernier volet de sa trilogie révélée avec Shaman, lors des Bains Numériques en 2014, puis avec Tempus Fugit en 2015, L’Origine du Monde, une œuvre populaire de Gérard Lesne explore de façon envoûtante le caractère fragile de la vie. Le vidéaste Claudio Cavallari accompagne cette aventure magique grâce à un dispositif vidéo totalement immersif, le 20 mai au Centre des Arts.

AFFICHE TOT 300DPIpour le siteLe chercheur, comme l’artiste, ne peut réellement innover dans sa pratique sans recourir à l’Intuition, à la prise de risque et sans mettre à mal ses certitudes. Qu’est-ce que la recherche de l’origine du monde si ce n’est la quête ultime du créateur, de l’artiste, du scientifique ? Qu’est-ce que l’ambiguïté magnifique du tableau de Gustave Courbet et le désordre raisonné de la physique quantique ont en commun ? Les philosophes de la Grèce Antique furent les premiers à refuser aux Dieux la paternité de l’Univers, à une époque où Science, Philosophie et Poésie parlaient d’une même voix. La magnifique et fragile porte des illusions s’entrouvre ? ou serait-ce la boîte de Pandore ?

Gérard Lesne continue à explorer différents répertoires, à défendre et faire découvrir des champs et styles musicaux. Un travail entamé en 1985 lorsqu’il fonde Il Seminario Musicale, ensemble composé de musiciens venus de diverses formations. Source d’incessants renouvellements pour cet autodidacte  passionné.

 

« L’origine du monde, œuvre populaire »

Gérard Lesne, Il Seminario Musicale et Claudio Cavallari

Création inédite pour contre-ténor et baryton, violons, violes, théorbe, guitares, orgue positif, synthétiseurs, percussions et dispositif vidéo immersif

 

Photo © Claudio Cavallari