Dominique Gillot, sénatrice du Val d’Oise, prépare un livre blanc qui réunira les stratégies nationales en faveur de la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle.

La sénatrice du Val d’Oise, qui a succédé à Claudie Haigneré en 2015, a réuni ce lundi 9 mai les 22 membres nommés par les ministres de la culture et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Des représentants, entre autre, des différents ministères, mais également des différents organismes de culture scientifique et de technique industrielle, de la Cité des Sciences et de l’Industrie, du Musée du quai Branly, de l’association des Régions de France, ou encore des chercheurs. « L’objectif est de faire connaître et de partager la connaissance scientifique technique et industrielle », précise Dominique Gillot, qui a mis en place des groupes de travail coordonnés par différents spécialistes de la CSTI.

 

Une concertation qui aboutira à un document commun, finalisé en novembre prochain. Ce dernier sera ensuite intégré à un livre blanc, rendu début 2017, qui réunira les stratégies nationales de la Recherche, de l’Enseignement Supérieur et de la culture scientifique, technique et industrielle.

 

Celui-ci reprendra notamment les travaux précédents de l’élue. En 2013, Dominique Gillot avait été la rapporteure pour le Sénat du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche. « Il y a eu en 2013 et 2014 un travail de concertation auquel j’ai contribué. Il y a eu des documents rédigés, des contributions de scientifiques, de chercheurs, d’associations », précise-t-elle. « Nous allons faire la compilation de tous ces documents, faire une synthèse, voir comment aujourd’hui il est impératif d’associer sciences humaines et sociales à la culture scientifique technique et industrielle pour bien comprendre comment les choses se passent, pour offrir toutes les chances de bonnes maîtrises, de bonne compréhension des enjeux scientifiques de l’avenir ».