Quatre cordes frottées – violon, gadulka, morin khuur, erhu – portées par des percussions effrénées, nous transportent de la Chine aux Balkans, de la Mongolie au Moyen-Orient. Une vision contemporaine, virtuose et décalée de la Route de la soie, une histoire de violons croisés, le 15 avril à l’Espace Saint-Exupéry.
Didier Lockwood, les Violons Barbares & Guo Gan c’est la preuve par cinq que la culture dont chacun est dépositaire peut s’enrichir sans crainte des apports de l’autre, des autres… Cela implique bien sûr, écoute, respect et volonté de partage, qualités dont sont manifestement pourvus Dandarvaanchig Enkhjargal – Mongolie – Dimitar Gougov – Bulgarie – Fabien Guyot – France – Guo Gan – Chine – et Didier Lockwood qu’on ne présente plus. Cette disparité géographique improbable s’estompe, pour devenir source d’enrichissement et de création.
Violon : Didier Lockwood
Chant diphonique, morin khuur : Dandarvaanchig Enkhjargal (dit « Epi »)
Gadulka, chant : Dimitar Gougov
Percussions de tous horizons, chant : Fabien Guyot
Vièle chinoise (erhu) : Guo Gan
Photo – Création Didier Lockwwod – VB – Guo Gan – ©DR
Votre avis
nous intéresse
0 commentaire
Se connecter avec