Les effets de la loi ALUR de Cécile Duflot font sortir Sébastien Meurant de ses gonds. Dans un communiqué, le maire LR de Saint-Leu-la-Forêt dénonce « les effets surréalistes » de cette loi, pour les propriétaires de parcelles de terrain constructibles non bâtis, regrettant « un coup de massue fiscal inédit et profondément injuste. »

Meurant 1Sébastien Meurant part en croisade contre la loi ALUR de Cécile Duflot,  promue en 2013. Le maire (LR) de Saint-Leu-la-Forêt dénonce les effets d’une disposition sur la taxe foncière dans des zones tendues. « Sous prétexte d’être propriétaires de parcelles de terrain constructibles non bâtis (jardins, potagers), des milliers de Français dont de nombreux Saint-Loupiens doivent faire face à une augmentation de la taxe foncière de 150 % à 1000 % en un an, s’insurge-t-il. Un coup de massue fiscal inédit et surtout profondément injuste. »

 

« Une expropriation masquée »

 

L’élu ne mâche pas ses mots pour qualifier cette loi. « Je partage l’inquiétude et la colère des contribuables concernés et je veux dénoncer cette loi scélérate qui n’a d’autre objet que la mise en chantier d’une spoliation déguisée qu’on peut aussi qualifier d’expropriation masquée, écrit-il dans un communiqué. Comment ces personnes vont-elles faire pour payer ce que l’État leur demande ? Que fera l’État quand elles ne pourront pas payer ? Quant à ceux qui peuvent régler « la note fiscale », ils ne le pourront pas indéfiniment. C’est d’ailleurs ce que souhaite l’Etat puisque le but de la réforme est d’inciter les propriétaires à vendre leurs terrains pour construire des logements. »

 

Pour Sébastien Meurant, l’Etat cherche à masquer la recherche de nouvelles recettes en rejetant la faute sur les collectivités, à l’aide de la taxe foncière. « L’exemple de la taxe foncière montre bien que l’État joue un double jeu qui tient de la duplicité pour rejeter son impopularité fiscale sur le compte des communes. »