Favorable l’accueil d’une centaine de migrants à l’île de loisirs de Cergy-Pontoise, Alexandre Pueyo, conseiller départemental Les Républicains du Val d’Oise sur le canton de Cergy 2, s’inquiète cependant de l’avenir des familles et d’un éventuel désengagement de l’Etat.

Pueyo 3« Que se passera-t-il après ? Un après qui viendra rapidement, car l’accueil est annoncé pour 8 semaines et tout semble très précipité », déclare l’élu cergyssois. Parmi ses questions, celles portant sur l’éducation : « Comment seront scolarisés les enfants et adolescents qui seront sûrement présents ? L’Etat compensera-t-il les frais engendrés aux collectivités locales ? », s’interroge Alexandre Pueyo. Le conseiller départemental qui insiste également sur l’isolement du site où seront hébergés les migrants. « La situation très isolée du centre de séjours ne permettra pas à ces personnes de s’insérer et de s’intégrer », estime-t-il. Et d’ajouter : « Leur installation à long terme dans le centre serait une erreur qui ne leur rendrait pas service… »

 

Autre préoccupation de l’élu de droite, le suivi des familles dans le temps. « Quand l’Etat va – à mon avis assez rapidement et comme il en a l’habitude – se désengager, se seront les associations locales et les services sociaux du département et des communes qui devront assumer », prédit-il, rappelant que cette mission se ferait dans un contexte de baisses de subventions et de dotations de l’Etat.

 

Ainsi, Alexandre Pueyo estime qu’il « aurait été souhaitable que les associations à caractères sociales aient été consultées avant la prise de décision pour savoir si elles sont en capacités d’accompagner les nouveaux arrivants ».