Manuel Valls s’est rendu dans le Val d’Oise ce lundi. Le premier ministre a visité l’entreprise le Cablage français, située à Osny. L’occasion pour le chef du gouvernement de prendre des nouvelles des petites et moyennes entreprises, dans une période économique difficile.

 

vallsosny« Le gouvernement est pro-business, pro-entreprise, et il l’assume. » Manuel Valls est venu réaffirmer son attachement à l’entreprise ce lundi dans le Val d’Oise. Le premier ministre a visité un sous-traitant, le Cablage français, spécialisé dans l’aéronautique et le sport automobile. Une PME créée en 1970, qui emploie 45 salariés à Osny et qui travaille principalement pour Dassault ou encore Renault. Le chef du gouvernement en a profité pour rencontrer plusieurs acteurs économiques du département, comme les présidents de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de la CGPME 95, de la Fédération du bâtiment ou encore du MEVO. Ces derniers ont pu exprimer leurs doléances pour favoriser l’activité économique. Parmi leurs principales demandes ? La pérennité du CICE (crédit impôt compétitivité emploi), une meilleure stabilité des différents dispositifs d’aides, encourager l’exportation ou encore faciliter l’apprentissage.

 

« Je voulais rencontrer une entreprise dynamique qui est le symbole des PME qui font vivre le tissu industriel français, a déclaré Manuel Valls à l’issue de la rencontre. Ce sont les PME, les TPE, les Star-up qui emploient l’immense majorité des salariés dans ce pays, qui peuvent créer de l’emploi. Mon gouvernement a annoncé des mesures qui viennent renforcer le soutien à ces entreprises. La loi Macron consolide ces mesures. J’ai pu remarquer que leCICE va dans le bon sens, qu’il a permis de sauver et créer des emplois. Il faut de la stabilité dans le soutien aux entreprises. D’autres sujets surgissent, comme la formation. Les entreprises souhaitent employer des métiers qui sont qualifiés mais qu’on a parfois dû mal à trouver. L’adéquation entre le système de formation et la demande des entreprises doit être améliorée. La reprise est là, la croissance est encore fragile. Elle ne permet pas de compenser les emplois qui ont été détruits ou l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Nous vivons avec un chômage de masse, mais pour le faire baisser dans la seconde moitié de l’année, il faut une croissance à 1,5%. Nous n’y sommes pas encore, donc tout l’effort du gouvernement doit se concentrer là-dessus. Je suis à l’écoute de l’inquiétude des salariés, des patrons, pour qu’il y ait davantage de stabilité, qu’on entrave pas la bonne marche des entreprises. »