Dans le cadre d’une consultation nationale sur les programmes, l’Inspection académique a supprimé les heures de cours du mercredi 15 octobre, afin de permettre aux enseignants de participer. De quoi irriter Jean-Pierre Enjalbert, maire de Saint-Prix et Hugues Portelli, sénateur maire d’Ermont, qui rappellent que les écoles doivent êtres ouvertes les mercredis dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

Depuis septembre et la généralisation de la réforme des rythmes scolaires, les familles doivent s’adapter à l’ouverture des écoles le mercredi matin. Le mercredi 15 ocartablenumerique2ctobre, cependant, les enseignants ne donneront pas de cours afin de pouvoir participer à une consultation nationale sur les programmes. De quoi agacer Jean-Pierre Enjalbert : « Au nom de la réforme des rythmes scolaires, des dizaines de milliers de mairies ont été contraintes d’organiser à leur charge une ouverture des classes le mercredi matin. Et alors que les parents sont encore sous le choc des bouleversements imposés par cette nouvelle organisation scolaire, l’Education nationale demande aujourd’hui de fermer nos classes un mercredi matin! » Le maire de Saint-Prix, n’apprécie guère le choix de l’inspection et assure que d’autres options étaient envisageables. « Pourquoi d’autres solutions ne sont pas étudiées pour ne pas perturber une nouvelle fois les enfants et leurs parents ? Pourquoi le personnel éducatif ne pourrait-il pas se réunir le mercredi après-midi ? Il serait bon que l’Education nationale cesse d’imposer de tels diktats et prenne en considération l’intérêt de la commune et des familles », estime l’élu.

Même colère chez le sénateur maire d’Ermont, Hugues Portelli, pour qui « le ministère prend en otage les familles qui depuis la réforme des rythmes scolaires travaillent le mercredi, mais aussi les communes qui devront l’accueil des enfant ». L’édile, dans un courrier adressé à l’inspectrice d’académie, assure que la ville accueillera les enfants dans les écoles « comme elle le fait les jours de grève ». Mais pas question de dépenses supplémentaires. « Elle vous adressera la facture des frais de personnel occasionnés par cette carence volontaire de l’Etat », assure-t-il.