Dans le cadre de ses consultations autour de la réforme territoriale, François Hollande à rencontré Robert Hue, Sénateur et président du Mouvement Unitaire Progressiste (MUP) et Jean-Noël Carpentier, député maire MUP de Montigny-lès-Cormeilles.
Favorable à un redécoupage des régions, les deux élus estiment cependant que la réforme territoriale « ne doit être perçue comme un outil d’austérité supplémentaire ». Robert Hue souhaite ainsi qu’elle se fixe le double objectif « d’une progression de la démocratie et des services de proximité » et celui d’ «une amélioration de l’emploi ».
Le MUP a ainsi proposé « un pacte financier entre l’Etat et les collectivités territoriales avec un renforcement de la péréquation », « l’élection de tous les élus des territoires au suffrage universel direct » ainsi qu’une « redéfinition des compétences des collectivités ».
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Monsieur HUE : faites ce que je dis mais pas ce que je fais ! Rappelez vous quand vous étiez Maire de ma ville, j’étais au chômage et j’habitais à côté de chez vous (dans le village de Montigny), avec un BEESAPT (diplôme d’état, payé par mes deniers), vous ne m’avez pas tendu la main alors que vous recherchiez des éducateurs pour votre ville. A présent, vous qui avez parachuté Monsieur CARPENTIER, à l’époque, et le mettre à votre place, vous voulez donner des directives, des leçons de démocratie. Faites vous oublier plutôt, tout comme Madame BUFFET qui les a supprimé quand elle était Ministre des sports. Vous êtes dépassé Monsieur HUE, vous ne servez plus à rien et vous n’êtes plus pris au sérieux en politique.
Après son appel à s’abstenir aux élections européennes (un politique considérant que l’intervention citoyenne est inutile, c’est intéressant…) Robert Hue soutient à présent le déni de démocratie que constitue la « réforme » territoriale qui n’a d’autre but que d’éloigner le citoyen des lieux de décision.
En même temps, c’est toujours la même logique : pourquoi donner la parole aux citoyens ? celui qui se voulait à une époque l’aiguillon du PS (quelle ambition politique !) n’en est plus aujourd’hui que le croupion.
Pourquoi autant de médiatisation pour un parti qui ne représente rien ?
Décidément sortir des fonctionnements partisans et rejetés par les citoyens rencontre quelques réticences, cela doit conforter les progressistes à continuer à refuser les suffisances et les arrogances. Réforme territoriale et refondation politique restent une ambition