Répondant aux propos d’Axel Poniatowski, président de l’UMP 95, qui se félicitait du retrait de la liste de Claire Houbert (sans étiquette), cette dernière précise qu’il s’agit d’un « choix pragmatique » et dément son soutien à la liste d’Isabelle Mézières.
« Je redis de façon transparente qu’ Auvers Demain ne soutiendra aucune liste dans cette élection ». Le message est sans équivoque. Claire Houbert ne rejoindra aucun des rassemblements menés à Auvers-sur-Oise par Isabelle Mézière (UMP) et Jean-Pierre Bequet (PS). La candidate, arrivée seulement troisième à l’issue du premier tour des municipales, avec 17,95% des suffrages, contredit ainsi les déclarations d’Axel Poniatowski. Celui-ci estimait que la candidate faisait preuve « d’un vrai sens des responsabilités, permettant le rassemblement de tous les Auverssois qui souhaitent qu’Auvers-sur-Oise conserve son identité, son cadre de vie et que la commune ne soit pas comme annexée à Saint-Ouen-l’Aumôme uniquement pour garantir son siège au conseiller général sortant ».
« Une malhonnêteté intellectuelle regrettable », Claire Houbert
Dénonçant « un communiqué de presse tendancieux » du patron de l’UMP 95, Claire Houbert apporte une autre explication à son retrait du second tour : « Le retrait d’Auvers Demain est un choix pragmatique qui ne concerne que notre stratégie interne : ne pas risquer de se retrouver sous représenté dans un futur conseil municipal avec un ou maximum deux élus et aucune marge de manœuvre ». Elle déclare ainsi regretter « les méthodes de l’UMP locale qui agit sans nuance, avec une malhonnêteté intellectuelle regrettable ».
Et de conclure : « Je m’exprimerai vis-à-vis des auversois dans un tract de fin de campagne dans lequel je repréciserai mon positionnement ainsi que le contenu des propositions qui m’ont été faites et la réponse que j’y ai apporté ».
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En constatant cet après-midi sur Facebook l’approbation de Claire Houbert à un commentaire sur son « vrai sens des responsabilités » reconnu par Axel Poniatowski, on ne peut qu’admirer l’abnégation qu’elle exprime dans son communiqué « Auvers Demain ne soutiendra aucune liste ».
Il ne fait d’ailleurs que confirmer ce qui figurait très clairement dans les documents de campagne de sa liste : « Auvers Demain fait le choix de travailler avec toutes les forces politiques dans l’avenir, en ne prenant aucune étiquette… ».
Oui, Claire Houbert a,par son courage et son travail acharné, prouvé ses qualités à ses colistiers et à ses électeurs. L’avenir confortera d’ailleurs ce jugement !
C’est effectivement un choix douloureux, mais dans la continuité de l’éthique et des actions déjà entreprises.
Les habitants ont le choix entre Charybde et Scylla (pour rester convenant. C’est lamentable.
Un maire dépassé, médiocre gestionnaire et prêt à brader Auvers pour ses besoins carriéristes.
Une femme peu responsable, peu travailleuse, qui refuse le débat public (il vaut peut être mieux pour elle, tant ce qu’on peut qualifier de pensée politique est confuse).
Si elle était élue, je prends le pari qu’Auvers se retrouvera sous tutelle par le Préfet avant deux ans
@ Oeil de lynx.
…surtout que la pensée politique transportée en véhicule électrique fait tellement peu de bruit que l’on risque de s’apercevoir -mais trop tard – qu’elle confine à de l’extrême et prétentieuse bêtise !
Très sûr de lui, L’Auversois, fidèle débatteur du « Front de gauche », annonçait ici même le 24 février dernier que sa liste ne fusionnerait jamais au second tour avec celle de Jean-Pierr Béquet. Patatras, la fine couture en fil blanc de cette annonce n’a pas résisté et trois membres du « Front de gauche » se retrouvent bel et bien sur la liste de J.P. Béquet.
Et le tract enflammé du « Front de gauche », distribué ce matin, risque de passer pour un repoussoir définitif de toute idée, voire d’intention, de voter Jean-Pierre Béquet renforçant de facto le vote en faveur d’Isabelle Mézières.
Cette analyse est d’autant prise au sérieux que bien des électeurs de Claire Houbert s’interrogent encore actuellement sur le sens de leur vote dimanche 30 mars.