Le jeune conseiller municipal UMP de 26 ans se présentera en mars prochain face au maire sortant Jean-Noël Moisset. Il juge que “Survilliers ronronne”. Le maire sortant estime qu’Anthony Arciero "fait le choix de ne pas vouloir attendre". 

“Je commence virtuellement la campagne avec une vidéo diffusée mercredi sur mon profil FaceBook et jeudi matin physiquement avec la distribution de ma lettre de candidature aux habitants dès 6h30 devant la gare RER”, annonce le conseiller municipal de 26 ans, par ailleurs président des Jeunes UMP du Val d’Oise.

Anthony Arciero espérait trouver un terrain d’entente avec le maire sortant en prévision des municipales. Ce dernier lui aurait promis par le passé d’en faire son 1er adjoint. Promesse restée lettre morte, selon Arciero, qui espérait succéder ensuite au maire (notre précédent article). “L’UMP avait confié à Francis Delattre le soin de faire une mission conciliation, le maire sortant a refusé. Je demande donc à l’UMP de trancher. Mais on est à deux mois des municipales, j’ai constitué une équipe avec le 1er adjoint en charge des finances, je ne peux pas attendre. Il s’agit de présenter notre projet”.

“On fait le constat que Survilliers ronronne, déclare Anthony Arciero. Le maire ne gère que les affaires courantes. On ne peut pas continuer à rester les bras croisés six ans supplémentaires au risque de devenir une cité dortoir. Si je fais de la politique, c’est pour bouger. Il faut développer nos infrastructures mais sans dénaturer la ville”.

Le jeune candidat dit partir “très confiant” à la conquête de cette commune de 4000 habitants à l’est du Val d’Oise. Son site internet de campagne est déjà prêt. Il vient de poster une vidéo où il explique son ambition pour Survilliers, “ce village que nous aimons”.
 


 Jean-Noël Moisset, maire sortant : “Anthony Arciero a besoin d’un marche-pied pour ses ambitions”

Le maire sortant de Survilliers confirme qu’il est bien candidat à sa succession. “Je l’ai annoncé à la population”. 

Jean-Noël Moisset “regrette” la décision de son conseiller municipal. “Il aurait pu me succéder, il fait le choix de ne pas vouloir attendre. Il a besoin d’un marche-pied pour ses ambitions nationales à court terme. Il n’a que 26 ans, il a tout le temps devant lui”.

“Aujourd’hui, il se présente. Cela complique la donne, mais ce sont les électeurs qui décideront. Je regarde les choses de façon sereine. L’équipe que je mène actuellement me suit à deux exceptions près. J’aurais des gens nouveaux sur la liste”

Sur sa gestion, l’élu âgé de 66 ans estime ne “pas avoir à recevoir de leçon” indiquant qu’il a dirigé une société “devenue la 1ère entreprise mondiale dans son domaine”.

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