Le projet de Paris concernant la "plaine maudite" ne fait pas l’unanimité au Conseil général du Val d’Oise. La ville propose de remblayer ses 250 hectares de terrain avec des déblais inertes issus des chantiers du Grand Paris, puis de boiser. Une proposition qui suscite la méfiance du Conseil général. Jugé de trop grande ampleur, ce projet pose beaucoup de questions pour le président de l’institution départementale, Arnaud Bazin.
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Je suis tout à fait d’accord avec les réticences du président du CG…le remblaiement sera terminé dans 10 ou 20 ans…et en attendant les valdoisiens auront sous les yeux une jolie décharge !!!! Puis sur cette décharge pourquoi pas des immeubles !!!
« Beaucoup de questions se posent » nous disent-ils…
« Dans une forme plus modestes, sous réserve d’étude, cela pourrait contribuer à la solution du problème… »
Beaucoup de masques tombent, surtout, lorsque des projets démentiels anti-écologistes :
On l’a vu la semaine dernière avec les déclarations du funeste Poulet, pour qui « ce n’est pas une décharge, c’est juste une opération de déblaiement-remblaiement »
M. Bazin vient ajouter son assentiment à peine déguisé à ce projet de décharge, et cela ne nous surprend pas, malheureusement. La défense de notre environnement sera l’œuvre des écologistes eux-mêmes, et chaque projet délirant de ce type agira comme une véritable Pierre de Touche pour séparer les vrais écologistes de tous ceux qui sont près à sacrifier leur environnement pour un peu de taxe professionnelle.
Nous appelons les électeurs à sanctionner sans aucune pitié tous ces vendus de gauche ou de droite lors des prochains scrutins.
Je ne comprends pas la réaction de Fabrice David aux propos de Arnaud Bazin.
Ce dernier est plutôt réservé.
Alors pourquoi le critiquer au lieu de s’en faire un allié.
Ce qui est présenté comme au seul stade de projet, ne résoudrait pas la problématique de pollution, tout juste une disposition transitoire puisque les terres polluées et chargées de métaux lourds, seraient stockées sur les côtés en les aménageant en « merlons » pseudos étanches et que les eaux de ruissellement (lixiviats) seraient « traités » on ne sait pas encore comment, durant la durée des travaux de remblaiement (à l’aide des déchets dits inertes des travaux issus du Grand Paris, dont les habitants val d’oisiens se demandent encore quels seront les bénéfices pour eux..) et ensuite, remis au syndicat mixte à venir pour gérer la suite de l’histoire avec les incertitudes qui vont avec etc..
A ce stade, demeurent beaucoup de questions mais on perçoit déjà les nuisances pour les populations voisines ou riveraines. D’emblée, on évoque les allées et venues quotidiennes de plusieurs centaines de poids lourds, le bruit et la poussière des engins de terrassement et autres réjouissances. Une chose est sûre : en mars prochain certains interlocuteurs ne seront peut être plus aux affaires, tant à Paris qu’en Val d’Oise. Il serait donc préférable de discuter de la question avec les futurs élus d’une part, mais aussi avec les populations ! Car cela concerne bien plus que les seuls élus locaux, mais plusieurs dizaines de milliers de personnes aujourd’hui ignorantes du sujet.
Allons plus loin aussi que les 250 hectares concernés : en trouvant un exutoire « à peu de frais » pour ses déchets de travaux, le ville de Paris (et le SIAAP son syndicat d’assainissement, responsable des épandages dans nos champs) entend s’exonérer de ses responsabilités. Mais si l’on parlait aussi de la réhabilitation de l’agriculture, du maraîchage, de la réhabilitation des anciens chemins pour les rouvrir aux promeneurs et cyclistes, mais aussi du nettoyage de la plaine de ces tonnes de dépôts sauvages, des campements illicites etc..?