Dans le Val d’Oise, 5,5 % de la population a plus de 70 ans. Une classe d’âge qui connaît aussi des problèmes de logements. A Menucourt, une maison intergénérationnelle vient de voir le jour. Gérée par Val d’Oise Habitat, cette résidence HLM propose loyer modéré, services et contacts avec des locataires plus jeunes. Reportage.
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Une réalistion opportune et réaliste. Quand nous évoquions le manque de parcours ‘social’ dans les HLM sur Argenteuil. Et que par ailleurs des appartements de 4 piéces étaient(sont) occupés par des couples ou personnes seules la question se pose quelle est la solution + adaptée. Il sagit ici d’un mixte mais pourquoi demain ne pourrait -on construire des immeubles de retraite HLM; Car dans 15 ans qui pourra payer l’équivalent des 2000 et 3500 euros par mois d’aujourd’hui a une maison de retraite?
Pourquoi toujours vouloir sectoriser. Ma mère a plus de quatre-vingts ans et n’aime pas ses contemporains, elle préfère les gens plus jeunes. Il n’y a rien de plus triste que de croiser des gens qui vous ressemble. Quant à la suroccupation des logements, j’ai une voisine âgée qui est seule dans un grand appartement, si elle le quittait pour une surface plus petite, elle paierait un loyer beaucoup plus élevé. Certaine régie HLM ont déjà mis en place une bourse d’échanges de logements en conservant le même loyer.
(03A774A01). L’ÉTALEMENT URBAIN !?
Le vrai besoin de logements «nouveau genre», réside dans la cohérence et la cohésion du choix des zones d’habitation, d’équipements et de fonctionnement, au plus près des besoins des personnes, en fonction des individus, des familles et des périodes de vie. Il trouve sa perception, son raisonnement et son jugement dans la capacité d’installation des actifs plus près des zones d’activités et des emplois, et la transhumance des inactifs durables vers les zones périurbaines. Prenons par exemple, les besoins très spécifiques d’accompagnement des personnes au vieillissement, au handicap et à la dépendance : Il faut créer et aménager des villages à l’extérieur des espaces urbain, avec des équipements et services collectifs privés et publics. Il faut faciliter et accompagner financièrement et socialement les personnes concernées, à «libérer» (et non pas à déserter ou à laisser à l’abandon) leur pavillon, les terrains inexploités et les logements partiellement inoccupés, au profit des jeunes générations en recherche de logements à louer, à acheter ou à construire en milieu urbain.
POURQUOI ET COMMENT INCITER LES INACTFS DURABLES À TRANSUMER !?
Tant que l’on n’incitera pas financièrement et socialement les personnes vieillissantes, handicapées et/ou dépendantes, propriétaires de logements en milieu urbain, à céder ou à louer en viager, de leur vivant, leurs biens immobiliers aux jeunes, ces derniers n’ayant pas les ressources d’acheter du neuf ou de l’ancien en milieu urbain, ne s’engagerons pas à construire, d’autant plus d’ailleurs que l’idée de posséder un logement neuf n’est pas ou n’est plus leur préoccupation première au départ de leur vie active.
Comment !? Eh bien justement, en lançant des programmes de construction de logements neufs, ou d’agrandissement et de rénovation de constructions anciennes et surtout, comprenant les services de proximité dont les anciens ont besoin avec en particulier, les aides à la personne, les services de santé, les services de transport privé, les services de préparation et livraison de repas, etc. … etc. …
QUE DOIT-ON ET OÙ DOIT-ON CONSTRUIRE LES LOGEMENTS ? :
Du vertical ? De l’horizontal ? De la mixité sociale (loué et vendu) ? Dans les Centre-ville ? Dans les zones urbaines ? Dans les zones industrielles ? Dans les zones périurbaines ? Près des gares ? Près des écoles ? Près des services publics ? Près des zones industrielles ? Loin des commerces ? Etc. … ? Connaissez-vous l’énorme problème de l’étalement urbain ? Qui a besoin de logements à acheter ou à louer en milieu urbain et industriel : LES JEUNES. Qui a besoin de logements neufs ou rénovés et de préférence à louer en milieu périurbain : LES ANCIENS.
Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des anciens qui ont construit leurs «pavillons» dans les villes et alentours, pour vivre «comme à la campagne», avec des emprises de terrain considérables qu’ils n’utilisent pas ou plus et qui, aujourd’hui en retraite, n’ont plus besoin des infrastructures sociales de proximité, mais ne veulent pas se déplacer en périurbain et ne veulent pas céder ou louer leur logement de leur vivant ?
Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des jeunes qui ont tout à découvrir et à construire (instruction, apprentissage, formation, culture, travail, foyer, famille, etc. …) et qui ne trouve pas de logements accessibles, correspondant à leurs besoins de proximité ? Vous connaissez le coût des terrains en ville ? Vous connaissez le coût des transports privés et publics pour aller et revenir du travail ?
Pourquoi la gauche a-t-elle abrogé la loi instaurée par le gouvernement Fillon, autorisant l’augmentation de la capacité de construction privée de 20 à 30 % sans modification ou remise en cause des (PLU)) et permis de construire des habitations privées, sur les logements neufs et anciens ? Plutôt que de vous donner un lien, je vous communique directement l’intertextualité ci-après :
LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉTALEMENT URBAIN NE DATE PAS D’AUJOURD’HUI !
Pour faire simple, il suffit de représenter plusieurs ensembles de 3 cercles, plus ou moins éloignés les uns des autres, voire pour certains limitrophes (proches, tangents ou sécants). Chaque ensemble de 3 cercles représente :
1). Le plus petit : Une zone urbaine.
2). Le médian : Une zone industrielle, entourant la zone urbaine.
3). Le plus grand : Une zone périurbaine entourant la zone industrielle.
Les zones urbaines étant limitées, elles ont grignotées petit à petit les zones industrielles qui, elles-mêmes, ont grignoté les zones périurbaines.
Beaucoup de Français actifs, pour fuir la turbulence des villes, se sont installés dans les cercles 3 et ont, petit à petit, déplacé les villes en périurbain, sans se soucier de l’éloignement de leur lieu d’habitation, de leur travail, des équipements publics (Hôpital, poste, école, crèche, équipements sportif, équipement culturel, administration, etc. …), des commerçants, des grandes surfaces et du coût des transports (à l’époque, on ne se souciait ni des problèmes de CO2, ni du coût de l’essence, etc. …).
Un enfant de CE1 comprendrait, (pour autant qu’on le lui explique) qu’il faut davantage de temps et d’argent pour aller du cercle 3 dans les cercles 1 ou 2 et réciproquement, provoquant ainsi ce que l’article dénonce à savoir l’étalement urbain… et ses tourments …!
Aujourd’hui, les réalités économiques, sociales et environnementales ont considérablement changé la donne. Les coûts des transports amputent considérablement le pouvoir d’achat. Habiter près des zones industrielles, c’est renoncer au désir de campagne et à celui de vivre en pavillon avec jardin. Le prix des terrains des zones urbaines, représente une grande part, dans le coût de construction donc du prix de vente d’un pavillon ou d’un immeuble.
Les promoteurs immobiliers se lancent davantage dans des constructions en hauteur, pouvant dès lors, mieux répartir le prix du terrain par appartement. En opposition, les habitants des zones pavillonnaires font bloc pour ne pas construire des habitations en hauteur dans leur environnement direct, invoquant bien sûr, tous les inconvénients des cités. Bref, les jeunes générations entrent en conflit avec les anciens, car ce système provoque bien évidemment des combats politiques, au niveau (PLU): Plan Local d’Urbanisation. Je vis à Argenteuil et j’observe les antagonismes.