Alors que la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) pourrait disparaître, Jean-Pierre Enjalbert, maire Debout la République (DLR) de Saint-Prix ne cache pas sa satisfaction. Celui qui s’était constitué prisonnier au commissariat d’Ermont en 2009, menotté par des souris d’ordinateur, pour dénoncer le dispositif, estime qu’il « aura fallu plus de 4 ans pour reconnaître l’évidence, l’absurdité de la loi Hadopi ».

Chargé de remettre un rapport sur la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, Pierre Lescure a remis en question le dispositif, proposant de mettre en place une taxe sur les smartphones. Une bonne nouvelle pour Jean-Pierre Enjalbert, opposant de la première heure qui dénonce une loi « injuste et potentiellement intrusive qui s’est surtout avérée inefficace à protéger les artistes et la création tout en jetant le discrédit sur les internautes ».

Alors qu’une disparition possible du dispositif est évoquée, le combat pourrait cependant continuer pour le maire, alors que la réponse graduée devrait être transferée au CSA, malgré la disparition de la Haute Autorité.

Partisan de la « licence globale », réglée avec l’abonnement internet, l’élu avait fait le buzz en 2009 après s’être livré à la police d’Ermont, menotté avec des souris. Une action politique alors qu’il était en campagne pour les européennes.