Un trafic de stupéfiants a été démantelé quartier l’Orme Saint Edmé à Franconville. Cinq individus se livraient à la vente de produits stupéfiants, à hauteur d’une vingtaine de transactions par jour. Deux d’entre eux ont écopé de peines de 32 et 14 mois ferme d’emprisonnement.

Les policiers d’Ermont ont mis fin à un trafic de stupéfiants à Franconville, la semaine passée. Cinq individus y participaient activement, quartier l’Orme Saint Edmé. Les policiers estiment à une vingtaine de transactions par jour, une activité qui durait depuis plusieurs mois.

Les effectifs de police ont d’abord entamé une surveillance intensive. Ils constatent que trois individus se livrent quotidiennement à la vente de produits stupéfiants, principalement au niveau du terrain de football du quartier. Deux autres individus sont des guetteurs, qui prennent part de temps en temps à la vente. L’audition d’usagers et des écoutes téléphoniques corroborent les premières investigations, confirmant le trafic, l’organisation et ses protagonistes. Deux vagues d’interpellations sont lancées.

De l’injonction thérapeutique à 32 mois de prison ferme

Le 9 avril, les trois principaux vendeurs sont interpellés à leur domicile. Le premier, Thomas, 20 ans, est défini comme une nourrice occasionnelle par les enquêteurs. Il stocke de temps en temps la résine de cannabis chez lui, à Franconville. Le second, Mathieu, 20 ans, réside à Franconville également. Les policiers retrouvent à son domicile un téléphone mis sur écoute, de la résine de cannabis et 200 euros en liquide. Enfin, la majeure partie du stock est retrouvée chez Franck, 27 ans, résidant au Plessis-Bouchard. Dans sa machine à laver, un sac contenant une balance électronique, une boite de gants en latex, et des sachets de conditionnement, mais surtout plusieurs dizaines de barrettes de résine de cannabis. La perquisition permet également de découvrir à son domicile un couteau portant des traces de résine et cinq sachets de cocaïne, ainsi que 400 euros et 7 téléphones.

Le 10 avril, les deux guetteurs sont également interpellés. Ils sont tous les deux mineurs, et habitent à Argenteuil et Auvers-sur-Oise. A la suite de leur garde à vue, ils ont été mis en examen pour complicité et placés sous contrôle judiciaire. Les trois autres ont été jugés en comparution immédiate. Thomas, « la nourrice », a été laissé libre avec une injonction thérapeutique. Mathieu, qui reconnaissait les faits, mais sur un mois seulement, a écopé de 14 mois de prison ferme, dont deux mois au titre d’une exécution de peine. La sanction la plus lourde est pour Franck : il écope de 32 mois ferme, dont 2 mois au titre d’une exécution de peine. Tous deux ont été incarcérés à la maison d’arrêt du Val d’Oise (MAVO).