Alors que le gouvernement vient d’annoncer 20 mesures en faveur du logement, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) du Val d’Oise fait part de sa satisfaction. Selon elle, les mesures permettront de « soutenir l’activité, l’emploi et la satisfaction des besoins des citoyens ».
Le secteur du bâtiment a subi la crise de plein fouet. Baisse des mises en chantiers et des travaux, accélération des dépôts de bilan et des destructions d’emplois, la FDB 95, qui représente 900 entreprises et 9000 salariés, dresse un bilan sombre, dont les effets devraient se faire sentir « jusqu’à la mi-2014 au moins ». Les professionnels du bâtiment accueillent donc avec soulagement les annonces de François Hollande sur le logement.
Le président de la Fédération Française du Bâtiment 95, Patrick Rame, est satisfait que le président de la République et son gouvernement aient décidé « d’amplifier leur action dès aujourd’hui afin de soutenir l’activité, l’emploi et la satisfaction des besoins des citoyens ». Pour lui, le plan présenté joue sur quatre leviers majeurs.
Il apporte ainsi « des solutions rapides sur les sujets du développement de l’offre foncière et de la densification ». La FFB estime également qu’il « soutient très clairement la réalisation de l’objectif de 150 000 logements sociaux via l’abaissement du taux réduit de TVA à 5% à partir du 1er janvier 2014
et l’annonce de la finalisation de l’accord conclu avec Action Logement ».
Patrick Rame juge en outre que les mesures gouvernementales réaffirment « la volonté d’assurer la transition énergétique via une amélioration du parc existant au rythme annuel de 500 000 logements ». Et d’ajouter : « L’amélioration financière, la simplification des critères d’éligibilité à l’éco-prêt logement social, la sanctuarisation sur le quinquennat de l’enveloppe de l’éco-prêt à taux zéro et du CIDD, la volonté de sortir de l’ornière le programme Habiter mieux et de l’amplifier, constituent des signaux positifs ».
Enfin, la fédération estime que le plan du gouvernement « complète ce train de mesures par des dispositifs spécifiques destinés à consolider l’appareil de production », comme « l’auto-liquidation de la TVA » ou « la modification des règles du CCAG-Travaux relatives au paiement du solde des marchés publics, et des règles de paiement des marchés privés pour inclure les délais de vérification des situations mensuelles ». Elle explique cependant qu’elle souhaite la mise en place rapide de l’éco-conditionnalité annoncée dans le plan.
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(03A622A01). QUELLE INCOHÉRENCE ! QUELLE HYPOCRISIE ! CETTE PRÉSIDENCE ET SON GOUVERNEMENT SONT VRAIMENT NULS.
Dès son entrée en fonction, Monsieur François HOLLANDE s’est empressé d’abroger purement et simplement, la loi votée sous la présidence de Nicolas SARKOZY, autorisant les propriétaires ou futurs propriétaires d’immobiliers neufs et anciens, à augmenter en surface et volume de «20 à 30 %», leur projet de construction, d’acquisition et ou d’agrandissement. Un an plus tard, il revient sur scène tel le Zorro du logement ! De qui se moque-t-on ?
Le vrai besoin réside dans la cohérence du choix des zones d’habitation, d’équipements et de fonctionnement, au plus près des besoins des personnes, en fonction des individus, des familles et des périodes de vie. Prenons par exemple, les besoins très spécifiques d’accompagnement des personnes, au vieillissement, au handicap et à la dépendance ; il faut créer et aménager des villages à l’extérieur des espaces urbain, avec des équipements et services collectifs privés et publics. Il faut faciliter et accompagner financièrement et socialement les personnes concernées, à «libérer» (et non pas à déserter ou à laisser à l’abandon) leur pavillon, les emprises de terrain et les logements, au profit des jeunes générations en recherche de logements à louer, à acheter ou à construire en milieu urbain.
POURQUOI ET COMMENT INCITER LES ANCIENS À QUITTER LE MONDE URBAIN !?
Tant que l’on n’incitera pas financièrement et socialement les personnes vieillissantes, handicapées et/ou dépendantes, propriétaires de logements en milieu urbain, à céder ou à louer en viager, de leur vivant, leurs biens immobiliers aux jeunes, ces derniers n’ayant pas les ressources d’acheter du neuf en milieu urbain, ne s’engagerons pas à construire, d’autant plus d’ailleurs que l’idée de posséder un logement neuf n’est pas ou n’est plus leur préoccupation première au départ de leur vie active.
Comment !? Eh bien justement, en lançant des programmes de construction de logements neufs, ou d’agrandissement et de rénovation de constructions anciennes et surtout, comprenant les services de proximité dont les anciens ont besoin avec en particulier, les aides à la personne, les services de santé, les services de transport privé, les services de préparation et livraison de repas, etc. … etc. …
QUE DOIT-ON ET OÙ DOIT-ON CONSTRUIRE LES LOGEMENTS ? :
Du vertical ? De l’horizontal ? De la mixité sociale (loué et vendu) ? Dans les Centre-ville ? Dans les zones urbaines ? Dans les zones industrielles ? Dans les zones périurbaines ? Près des gares ? Près des écoles ? Près des services publics ? Près des zones industrielles ? Loin des commerces ? Etc. … ? Connaissez-vous l’énorme problème de l’étalement urbain ? Qui a besoin de logements à acheter ou à louer en milieu urbain et industriel : LES JEUNES. Qui a besoin de logements neufs ou rénovés et de préférence à louer en milieu périurbain : LES ANCIENS.
Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des anciens qui ont construit leurs «pavillons» dans les villes et alentours, pour vivre «comme à la campagne», avec des emprises de terrain considérables qu’ils n’utilisent pas ou plus et qui, aujourd’hui en retraite, n’ont plus besoin des infrastructures sociales de proximité, mais ne veulent pas se déplacer en périurbain et ne veulent pas céder ou louer leur logement de leur vivant ?
Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des jeunes qui ont tout à découvrir et à construire (instruction, apprentissage, formation, culture, travail, foyer, famille, etc. …) et qui ne trouve pas de logements accessibles, correspondant à leurs besoins de proximité ? Vous connaissez le coût des terrains en ville ? Vous connaissez le coût des transports privés et publics pour aller et revenir du travail ?
Pourquoi la gauche a-t-elle abrogé la loi instaurée par le gouvernement Fillon, autorisant l’augmentation de la capacité de construction privée de 20 à 30 % sans modification ou remise en cause des (PLU)) et permis de construire des habitations privées, sur les logements neufs et anciens ? Plutôt que de vous donner un lien, je vous communique directement l’intertextualité ci-après :
LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉTALEMENT URBAIN NE DATE PAS D’AUJOURD’HUI !
Pour faire simple, il suffit de représenter plusieurs ensembles de 3 cercles, plus ou moins éloignés les uns des autres, voir pour certains limitrophes (proches, tangents ou sécants). Chaque ensemble de 3 cercles représente :
1). Le plus petit : Une zone urbaine.
2). Le médian : Une zone industrielle, entourant la zone urbaine.
3). Le plus grand : Une zone périurbaine entourant la zone industrielle.
Les zones urbaines étant limitées, elles ont grignotées petit à petit les zones industrielles qui, elles-mêmes, ont grignoté les zones périurbaines.
Beaucoup de Français actifs, pour fuir la turbulence des villes, se sont installés dans les cercles 3 et ont, petit à petit, déplacé les villes en périurbain, sans se soucier de l’éloignement de leur lieu d’habitation, de leur travail, des équipements publics (Hôpital, poste, école, crèche, équipements sportif, équipement culturel, administration, etc. …), des commerçants, des grandes surfaces et du coût des transports (à l’époque, on ne se souciait ni des problèmes de CO2, ni du coût de l’essence, etc. …).
Un enfant de CE1 comprendrait, (pour autant qu’on le lui explique) qu’il faut davantage de temps et d’argent pour aller du cercle 3 dans les cercles 1 ou 2 et réciproquement, provoquant ainsi ce que l’article dénonce à savoir l’étalement urbain… et ses tourments …!
Aujourd’hui, les réalités économiques, sociales et environnementales ont considérablement changé la donne. Les coûts des transports amputent considérablement le pouvoir d’achat. Habiter près des zones industrielles, c’est renoncer au désir de campagne et à celui de vivre en pavillon avec jardin. Le prix des terrains des zones urbaines, représente une grande part, dans le coût de construction donc du prix de vente d’un pavillon ou d’un immeuble.
Les promoteurs immobiliers se lancent davantage dans des constructions en hauteur, pouvant dès lors, mieux répartir le prix du terrain par appartement. En opposition, les habitants des zones pavillonnaires font bloc pour ne pas construire des habitations en hauteur dans leur environnement direct, invoquant bien sûr, tous les inconvénients des cités. Bref, les jeunes générations entrent en conflit avec les anciens, car ce système provoque bien évidemment des combats politiques, au niveau (PLU): Plan Local d’Urbanisation. Je vis à Argenteuil et j’observe les antagonismes.