Un ou plusieurs recours pourraient être déposés dans le cadre du scutin pour la présidence de l’UMP, obligeant la Commission nationale des recours à l’UMP à trancher. Le maire de Sannois Yanick Paternotte, son président, assure que les membres garderont « la tête froide ».  
 
 Le feuilleton de la présidence de l’UMP continue. En première ligne, on pourrait rapidement retrouver la Commission nationale des recours de l’UMP qui serait amenée à se prononcer en cas de recours. Avec à sa tête, le maire de Sannois. « Pour l’instant aucun recours n’a été déposé », indique Yanick Paternotte. Il ne souhaite pas s’exprimer davantage pour l’instant, soulignant qu’il ne connait pas « la nature du ou des recours » qui pourraient être déposés. En attendant, l’élu se dit « serein ». « On examinera ce que l’on nous donnera », insiste-t-il. 
 
Comment réagit Paternotte, soutien de Copé pendant la campagne, face aux accusations de partialité ? Le président de la Commission nationale des recours de l’UMP entend bien les balayer : « Je suis neutre. Nous sommes neuf et chacun a pris position pour l’un ou l’autre des candidats ». Selon lui, la réputation de la commission n’est plus à faire : « On a tous fait nos preuves. »
 
En cas de dépôt de recours, l’élu affirme que les membres « appliqueront les statuts ». Et de conclure : « Il y a des pro-Fillon et des pro-Copé dans la commission. C’est ce qui fait son intérêt, d’autant plus si elle se prononce à l’unanimité ». 
 
Les doutes du camp Fillon :
 
En réaction à cet article, le camp Fillon a estimé que la commission ne pouvait « pas être impartiale car son président a participé activement à la campagne de Jean-François Copé ». Peu convaincue, Florence Portelli argue qu’ « il n’est pas acceptable que la commission intervienne. »