Invité de l’émission Face à la presse, le vice-président du Conseil régional en charge de l’apprentissage, la formation et l’emploi, Emmanuel Maurel, a pu répondre aux questions de Votv, Le Parisien Val-d’Oise L’Echo-Régional / La Gazette. Parmi les thèmes abordés, la politique locale. 

 Il le dit lui même, Emmanuel Maurel n’a pas décidé de faire des « choix faciles ». Celui qui, il y a quelques semaines, recueillait 28,1% des voix des militants socialistes face à Harlem Désir, lors du congrès National du Parti Socialiste, n’a en effet jamais réussi à s’imposer lors d’un scrutin valdoisien. La faute à l’actuel président du Conseil général Arnaud Bazin, ancien maire de Persan, qui lui aura toujours barré la route. « J’ai ma part de responsabilité dans les défaites du PS » reconnaît cependant le conseiller régional. Ne pas avoir opté pour des « choix faciles », c’est aussi avoir décidé de partir à l’assaut d’une ville de droite quand plusieurs communes de gauche auraient pu lui assurer un succès : « J’avais choisi d’aller reconquérir un territoire sur la droite. Je ne suis pas un héritier. On m’a pas donné une ville. » Ses ambitions pour 2014 : « On va faire un choix collectif avec le PS et les militants de Persan et les environs ». Pas question de tenter sa chance ailleurs : « Mon envie est dans le Val d’Oise. »

La politique locale, c’est aussi les transports. Pour l’élu, même si la situation du Val d’Oise « est loin d’être parfaite » il existe pire ailleurs. « Si l’on compare avec d’autres grandes métropoles, nous ne sommes pas les plus mal lotis », estime-t-il. Et de rappeler que la Région doit « concilier politique d’avenir et parer au plus pressé ».
Emmanuel Maurel a rappelé que le milliard d’euro débloqué dans le cadre du Grand Paris ne le sera qu’en 2014. L’horizon n’est guère plus dégagé sur les routes. Notamment sur l’A104 où l’on attend toujours la confirmation ou non d’un prolongement. « On se bat pour que cela se fasse dans les délais les plus rapides », indique le conseiller régional.