Alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de mesures visant à relancer la compétitivité, suite à la présentation du rapport Gallois, le socialiste Emmanuel Maurel regrette « le caractère précipité de ces annonces et l’absence de négociations préalables avec les organisations syndicales ».

 C’est fait, le gouvernement a annoncé toute une série de mesures visant à relancer la compétitivités des entreprises hexagonales, sur la base du rapport remis par Louis Gallois. « La gravité du bilan de 10 années de droite exige un sursaut », estime ainsi Emmanuel Maurel, instigateur de la motion « Maintenant la Gauche ». Cependant le vice-président du Conseil régional n’est pas entièrement convaincu par le timing des annonces du gouvernement. « Nous regrettons le caractère précipité de ces annonces et l’absence de négociations préalables avec les organisations syndicales ». Pour le valdoisien, c’est désormais le temps du dialogue : « Nous estimons que les annonces faites aujourd’hui doivent désormais faire l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux et un débat approfondi avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes ».

Parmi les mesures du gouvernement Ayrault, l’élu est en désaccord avec la hausse de la TVA, « impôt particulièrement injuste qui, de surcroit, va pénaliser de près de 7 milliards le pouvoir d’achat des Français ». Et de rappeler que les socialistes ont combattu cette même mesure sous l’ancienne majorité : « Les arguments développés pendant la campagne électorale contre la hausse de la TVA sont toujours valables et la compétitivité des entreprises françaises comme la relance des exportations passent par d’autres dispositions que la baisse généralisée du coût du travail ».

L’occasion pour Emmanuel Maurel de proposer des mesures à l’échelle européenne. « Nous souhaitons que soit engagées rapidement des démarches au sein de l’UE pour une politique monétaire et douanière favorable aux exportations et une lutte effective contre le dumping social et fiscal ».
 
« Maintenant la Gauche » rappelle cependant soutenir « avec force l’action de redressement productif, le soutien à la croissance et à la création d’emploi, et l’amélioration de la compétitivité. Améliorer la compétitivité c’est investir dans la recherche et dans la formation. C’est relancer l’investissement et la production industrielle »