Alors que Jean-Louis Borloo lancera au printemps l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) et que le Val-d’Oise créera dans la foulée une fédération, l’actuel patron du Parti Radical Valoisien 95, Michel Montaldo met en garde les centristes. « L’UDI ne doit pas être une chimère, une coalition hétéroclite dans laquelle trop d’individualités fortes chercheraient en permanence le filon pour obtenir un mandat électif », prévient-il.
Alors que l’UDI verra prochainement le jour à l’initiative de Jean-Louis Borloo, portant les espoirs de nombreux militants démocrates, Michel Montaldo appelle à une vraie unité, dans le but d’éviter une guerre des égos au sein de la nouvelle formation. Pas question non plus pour lui de se reposer sur le simple mécontentement populaire pour exister. Il faudra être force de proposition : « Surfer sur un mécontentement, se réjouir de sondages me paraît illusoire. Tout comme parler de nos seules valeurs politiques et humanistes sans proposer des mesures concrètes, adaptées aux préoccupations quotidiennes des français. » Pour ce faire, l’élu estime qu’il faudra rapidement mettre en place une ligne politique claire pour le nouveau parti « à partir d’une base de vingt propositions, nombre maximum, [qu’ils seraient] en mesure d’appliquer et faire connaître par une communication efficace sur l’ensemble des territoires ».
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Complètement d’accord avec M. Montaldo, une première tentative a échoué avec l’ ARES, l’Alliance Écologiste Républicaine et Sociale, où chacun voulait bien participer à condition d’en être le patron.
Souhaitons que les erreurs commises avec l’ARES ne soient pas répétées et que ce soit les militants qui désignent leurs dirigeants au sein de ce parti et non pas les dirigeants eux-même par auto-acclamation !
L’approche prudente et radical de Michel Montaldo pointe une préoccupation majeure pour l’intérêt collectif, la période actuelle ne peut ouvrir des candidatures à des profils individualistes qui de surcroit n’aurait comme seule ambition que celle de se remettre au chaud.
En espérant ne pas être abusé à nouveau par des élans lyriques.