C’est la question à laquelle tentent de répondre six habitants de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Ils participent à l’opération l’agglo sans mon auto destinée à promouvoir les moyens de transports alternatifs.
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Je connais un type qui s’en est passé pendant 47 ans. Vous voulez son nom ?
Oui, certains privilégiés ont les moyens de se passer d’un véhicule autombile, malheureusement d’autres non pas cette chance.
Je pense par exemple à tous ces salariés qui travaillent sur Cergy, et qui faute de moyens, pour se loger , ont du s’exiler vers le fond du Vexin, voir en Normandie à Gisors, et biens d’autres pour qui les transports en commun sont des galères, voir inaccessibles, car ils travaillent dans des communes de banlieue ou il n’y a pas de liaisons transversales, ou parce qu’ils ont des horaires décalés.
Se déplacer dans Paris ou proche banlieue , dans l’agglo de Cergy ou il y a de nombreux transports en commun, compte tenu des coûts de l’énérgie, du stationnement, ce n’est plus un choix , ça devient une nécessité, une économie, un privilège dont certains citoyens qui pour raisons budgétaires ont du s’éloigner sont privés.
C’est sûr quand on s’exile à la campagne il ne faut pas pleurnicher sur le coût des transports, c’est un choix, il faut l’assumer, moi j’ai choisi de vivre à Argenteuil où il y a train, bus, bientôt tram et tangentielle, je n’ai plus de voiture depuis plus de dix ans et cela ne me pose aucun problème pour mes déplacements tant professionnels que de loisir..