Après les collèges et lycées, les écoles primaires commencent à investir dans ce domaine. Des investissements pris en charge par les villes. Illustration à Pontoise.
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Rentrée 2012/2013 placée sous le signe de la réussite éducative pour tous
Un bilan consternant
Nombre d’avis et rapports d’observateurs et d’acteurs du monde de l’éducation sont unanimes : l’acharnement qu’a manifesté ces dix dernières années la droite à démanteler l’école publique a eu des conséquences dramatiques sur notre système éducatif, l’empêchant notamment de jouer le rôle central qui est le sien contre la reproduction des inégalités.
Refonder l’école de la République : une priorité
Pour faire face à cette situation inédite le gouvernement, sous l’impulsion de François HOLLANDE qui a fait de la jeunesse et donc de l’école la grande priorité de son mandat a décidé de prendre des mesures d’urgence et de réparation dès la rentrée scolaire, en mobilisant des moyens supplémentaires humains et financiers en direction des élèves, des familles, des enseignants, du personnel d’encadrement, d’éducation, administratifs et médicaux-sociaux, pour permettre que cette rentrée s’opère dans les meilleures conditions et soutenir la réussite éducative :
• création de 1000 postes de professeurs des écoles ;
• ouverture de 670 classes supplémentaires ;
• renforcement de l’encadrement dans les établissements scolaires par la présence d’adultes : Conseillers principaux d’éducation (100 postes), Assistants d’éducation (2000 postes), Assistants de prévention et de sécurité (500 postes) ;
• création de 1500 postes d’auxiliaires de vie scolaire pour accompagner la scolarisation des enfants en situation de handicap ;
• revalorisation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire ;
• ouverture de classes de maternelles pour les enfants de moins de 3 ans ;
• renforcement des équipes éducatives dans les écoles situées dans les zones défavorisées ;
• suppression du dispositif d’exclusion précoce dès 14 ans du collège ;
• aménagement des services permettant un suivi et un accompagnement renforcé des jeunes professeurs tout au long de l’année scolaire ;
• augmentation de 40% du nombre de postes offerts aux concours enseignants 2013 pour palier les départs à la retraite ;
• rétablissement de la formation initiale des professeurs (IUFM) ;
• 6000 « emplois d’avenir professeurs » seront proposés à des étudiants, afin d’attirer davantage d’étudiants issus de milieux modestes vers les métiers de l’enseignement .
Des moyens accrus pour le Val d’Oise
Notre Département, le plus jeune de France, bénéficie lui aussi de cette dynamique nationale, pour que la rentrée préparée dans un contexte difficile puisse se dérouler dans les meilleures conditions, à cet effet plusieurs mesures importantes d’ajustement lui ont été attribuées :
• création de 28 postes supplémentaires de professeur ;
• attribution de 32 emplois d’assistants d’éducation, dédiés à la vie scolaire ;
• la reconduction des emplois aidés, 760 postes qui ont pour vocation en grande majorité l’accompagnement des élèves handicapés ou des missions d’appui à la direction d’école (1er degré)
et d’aide administrative au chef d’établissement (1er et 2nd degré) ;
• dotation supplémentaire de 43 contrats d’auxiliaires de vie scolaire-assistants de scolarisation
(AVS AS) ;
• mise en place d’un dispositif transitoire d’accueil, d’accompagnement et de formation des enseignants et des conseillers principaux d’éducation stagiaires afin de leur permettre une entrée progressive dans le métier ;
• ouverture du lycée de la nouvelle chance à Cergy-Pontoise (au sein du lycée Alfred-Kastler) devant permettre à des jeunes âgés de 16 ans ou plus, ayant arrêté leur scolarité entre la seconde et la terminale, de préparer un baccalauréat général ou technologique et de poursuivre des études supérieures.
L’UMP-UVO à contresens
Malheureusement force est de constater que la majorité départementale valdoisienne, UMP-UVO, de par ses décisions, ne fait pas de notre jeunesse et de l’éducation sa priorité ; pour la première fois de son histoire notre département connaît en matière de politique éducative une régression significative et ce, au détriment de notre jeunesse.
Après la suppression des bourses aux étudiants, aux lycéens et l’augmentation des tarifs de Rest’O Collège, la baisse drastique des subventions aux associations, particulièrement en direction des associations qui interviennent sur les actions éducatives, la droite valdoisienne a décidé d’exclure du dispositif d’aide au transport scolaire nombre de lycéens valdoisiens utilisateurs de la carte imagin’R.
Ce désengagement injuste aura un impact important sur le budget des familles et contribuera à plus d’inégalité territoriale, en terme de mobilité sur notre territoire.
L’UMP-UVO omet de prendre en compte que la Région Ile-de-France prend à sa charge 50 % du coût de la carte imagin’R pour les familles en y consacrant une enveloppe de 50 millions € par an.
La majorité UMP-UVO poursuit sa politique inadaptée aux besoins du Val d’Oise et oublie simplement la nécessité pour notre département d’avoir des priorités en direction de la jeunesse et de l’éducation.
« L’éducation est un investissement pour assurer la cohésion sociale de notre société, l’école de la république doit revenir à ses fondamentaux : Une école Publique, Laïque et Gratuite.
L’avenir des jeunes valdoisiens nécessite une politique départementale ambitieuse au service de la jeunesse et ne doit pas être réduite à une simple variable d’ajustement budgétaire »