Alors que le groupe d’opposition Val d’Oise Utile et Solidaire (VOUS) accuse le Conseil général de ne plus mener d’action en faveur de l’aide à l’obtention du permis de conduire [voir notre article], la majorité départementale UMP-UVO réagit. Dans un communiqué, Philippe Métézeau fustige l’attitude la gauche. « Une nouvelle fois, le groupe socialiste du Conseil général pratique le mensonge et montre son ignorance » critique-t-il.
Didier Arnal, président du groupe d’opposition Val d’Oise Utile et Solidaire dénonçait l’abandon de l’aide au permis de conduire par la nouvelle majorité UMP-UVO. La réponse n’a pas tardé. Une nouvelle fois, c’est le conseiller général d’Argenteuil, Philippe Métézeau, qui est monté au créneau pour défendre la droite. Il raille de nouveau l’ignorance de la gauche et en profite pour vanter l’action du Conseil général sur ce sujet.
Ainsi, Philippe Métézeau explique que la nouvelle majorité a « augmenté le montant de l’aide qui était de 100 à 600 euros, a un maximum de 1500 euros, ce qui est beaucoup plus proche du cout réel du permis de conduire ». Il précise que le département fait désormais instruire les dossiers « par les missions locales, des associations locales ou les services sociaux des mairie » quand la gauche avait opté pour « une association située à Epernay qui coutait très cher au Conseil général ».
Le conseiller général met également en avant l’accompagnement proposé en plus de ces mesures. « Le passage du permis de conduire ainsi financé s’inscrit maintenant dans un parcours d’insertion professionnelle du Jeune, reçu personnellement par l’association ou le service » explique-t-il. L’occasion de mettre en avant le dispositif d’Entrée dans la Vie Active (EVA), critiqué par la gauche au moment de sa mise en place. « Cette aide au permis peut être complétée par une aide au logement, à l’achat d’outils, au paiement d’une formation pour le jeune, etc. C’est un dispositif d’Entrée dans la Vie Active (EVA), qui considère le jeune dans toutes ses dimensions et non pas comme un simple futur conducteur qui dépose son dossier au guichet pour toucher une petite aide » déclare l’élu, estimant ainsi que « l’aide au permis de conduire mise en place par la nouvelle majorité bien plus adaptée à la demande des jeunes ».
« Cela dit, si la tribune du groupe socialiste est destinée à soutenir la proposition de M. Sarkozy, je m’en réjouis » s’amuse Philippe Métézeau en guise de conclusion.
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Est-ce le rôle d’une collectivité locale de financer le permis de conduire ?
Est son rôle, surtout dans cette période e crise, où il faut au contraire développer les transports en commun…et aussi développer leur usage ?
Est-ce son rôle, au moment où le prix des carburants commence à s’envoler ?
Ouvrons le débat sur VO News, et surtout posons aussi la question « Est-ce que c’était le rôle des verts de Cergy de proposer un telle mesure ? » (Car cette pochette surprise incroyable est offerte sur une idée originale des « verts » de Cergy : c’était dans leur programme, et les socialistes l’on reprise, et « L’UVO » n’a pas eu le courage politique de la supprimer.
L’UVO a décide de favoriser l’emploi des jeunes et à décide de lever les freins. Comme je l’explique, le permis de conduire peut être un frein. C’est seulement dans ce cas que nous aiderons. Mais Fabrice David a raison de poser la question : dans l’absolu, l’aide au permis de conduire doit il être une priorité ? Poser comme cela, ma réponse à la question est identique à la sienne. C’est NON. j’ajoute que notre dispositif ÉVA aide aussi pour les frais de transport en commun, ou pour rapprocher lieu de travail et lieu de résidence, par exemple.
entièrement d’accord, je ne vois pas pourquoi il faut aider financièrement à passer le permis de conduire.
Dans notre jeunesse on payait tout, « tout simplement » on sacrifiait certains postes de dépenses pour payer le permis. Maintenant il faut tout et si possible gratuitement. toujours de l’assistanat.
Il serait plus interessant d’investir dans les transports en commun, qu’il y en ait plus …..
(03A467A01).SOLIDARITÉ, ÉQUITÉ, RÉCIPROCITÉ @ Fabrice David l’Ecologiste 11/04/2012 18:13.
CONCLUSION : OUI ! Je vous livre tout de suite la conclusion de ma réflexion. Si tant il est vrai que l’on doit se préoccuper les uns et les autres, de l’avenir de la planète-terre, il est nécessaire de considérer les besoins et les ressources de chacun, en fonction des périodes de vie.
Les besoins et les ressources d’un jeune qui démarre son existence professionnelle ne sont pas de même nature que ceux ou celles d’un ancien.
Je peux vous témoigner que le TEMPS et les RESSOURCES dont on dispose, pour se rendre à des rendez-vous d’emplois, sont prépondérant(es) sur le choix du mode de transport, au moins pendant la période de recherche d’emplois. Après, on peut ajuster le meilleurs parcours et les meilleurs moyens.
Je pense donc que l’offre faite par le Département, d’accompagner les jeunes en difficulté, dans l’obtention du permis de conduire, entre pleinement dans ce que je nomme l’«entraide solidaire».
Par contre, je considère que cette offre devrait être assujettie à une obligation de réciprocité (en temps et/ou en argent, réel ou différé) pour alimenter et réalimenter durablement, les fonds de ressources dédiés à cette mesure.
Faut-il aider à espérer pour entreprendre ? Je serais intéressé par un débat qui permettrait d’élaborer un ou plusieurs codes de bonne conduite (jeu de mot avec le permis de conduire) compatibles et ajustables aux périodes de vie, besoins et ressources actualisé(e)s de chacun.
En matière d’écologie, pour participer à la réflexion, je me suis demandé ce que je voulais, savais et devais faire pour contribuer à la réduction de CO2 et surtout à consommer autrement et de façon plus raisonnable. À 73 ans, j’ai fait mon examen de conscience et j’ai décidé de me tester, sur mes aptitudes et capacités à «vivre autrement tout seul», c’est-à-dire à renoncer à un bon nombre d’habitudes, pour tant que je ne suis plus concerné par de multiples obligations et besoins d’exister avec les autres. Je n’entreprends plus rien et gentiment, mais sûrement, j’entre dans le renoncement et la finitude.
Voilà ce que j’ai définitivement supprimé (et ce n’est pas du second degré, je le fais réellement) :
1). Les douches et les bains.
Je me lave à l’eau froide ou juste tiède.
2). La voiture.
Je peux encore marcher pour aller prendre les transports en commun et surtout, j’ai tout mon temps car je n’ai plus de rendez-vous obligés tel que pour exemple : LE TRAVAIL.
3). Les repassages de linges et de vêtements courants.
Chez moi, je ne m’habille plus (je circule en slip et maillot) et quand je sors pour faire mes courses, c’est juste le nécessaire. Je ne mets plus de chemise et de cravate. Cela me fait faire des économies de nettoyage (pressing) et d’énergie en CO2 (eau, électricité, produits lessiviels) de machine à laver le linge.
4). Le ménage tous les jours.
Je ne fais le ménage des espaces de vie, qu’une fois tous les 15 jours à savoir : Ma chambre, la cuisine, la salle de bain, les WC, l’entrée et les couloirs d’accès.
Tout le reste à savoir : Salle de séjour, balcon, etc. …, tous les trimestres … et encore ! Le balcon, c’est tous les ans.
5). La cuisine des repas tous les jours.
Je ne cuisine qu’une fois par semaine voir parfois tous les 15 jours et je congèle.
6). J’ai aussi supprimé radicalement pour améliorer ma santé : Les pâtisseries, les viennoiseries, les confiseries, les biscuiteries, les charcuteries, les fromageries, les vins, les alcools, le tabac, les sirops, les bières, les sodas, les glaces.
7). Les éclairages redondants, partout où ce n’est pas nécessaire.
8). Les séances chez le coiffeur.
Je me rase moi-même la tête, tous les matins.
9). Et enfin, j’ai supprimé toutes les sorties, les vacances annuelles, les voyages, les meetings, les spectacles, les invitations chez moi et ailleurs, etc. … !