Alors que le Conseil Général s’apprête à lancer prochainement l’enquête de concertation relative à l’Avenue du Parisis, le Collectif Vivre sans BIP s’inquiète. Il s’étonne notamment de l’absence de communication autour des futures réunions et craint un débat organisé « dans la précipitation ».

 Le dossier de l’Avenue du Parisis devrait bientôt ressortir des cartons. Une enquête de concertation est en effet programmée prochainement. Premier couac, les dates de débuts et de fin. Si le collectif avait obtenu l’information d’une tranche « 20 février au 23 mars » de la part de la commission nationale du débat public, le Conseil général annonce pour sa part une concertation plus longue, « du 15 février au 15 novembre ».

Problème, à quelques jours du début annoncé des débats, le Collectif Vivre sans BIP s’inquiète de l’absence de communication autour des dates des réunions. Il affirme également qu’aucun document n’est encore en ligne pour préparer celles-ci. « On ne sait même pas de quel projet il s’agit » expliquent les opposants au dossier. De son côté, le Conseil général affirme qu’une communication va bien être mise en place sur le sujet. Le collectif redoute maintenant une concertation organisée « dans la précipitation » et rappelle que celle-ci est « primordiale ».

Il réclame ainsi un report de cette enquête « de façon à ce que puisse s’engager un vrai débat démocratique sur un sujet qui concerne tous les habitants des zones traversées ».

Les réticences du collectif contre le projet

Le Collectif Vivre sans BIP dénonce la création d’une « autoroute de transit en provenance et à destination de l’aéroport de Roissy CDG en pleine zone urbanisée pour toujours plus de voitures et toujours plus d’avions ». Il juge également que l’aboutissement du projet conduirait à « un accroissement de la pollution, du bruit et des gaz toxiques, dans un secteur déjà fragilisé, entre autre, par le trafic aérien ».

Egalement pointé du doigt, le coût et le financement du projet. « Un coût dépassant le demi-milliard d’euros, que le Conseil Général envisage de financer en partie par l’augmentation des impôts locaux alors qu’il n’a déjà pas les moyens de pourvoir aux dépenses destinées à l’amélioration du quotidien de ses administrés » argue le collectif.