La vidéosurveillance existe en France depuis 1993 et les premières caméras installées à Levallois-Perret. Les villes comme les villages s’équipent désormais de caméras et leurs élus de droite et de gauche préfèrent maintenant parler de vidéoprotection ou vidéotranquillité. Voir le web documentaire réalisé par VOnews déjà repris par LCP.fr et repéré par France Info.
Caméras des villes ou caméras des champs. Le web documentaire "Tous sous surveillance ?" s’est intéressé au petit village du Thillay, 4000 âmes, près de Roissy et à la communauté d’agglomération la CAVAM, 100000 habitants. Deux collectivités du Val d’Oise de taille bien différentes et pourtant équipées toutes les deux de caméras de vidéosurveillance. Leurs élus s’en expliquent. "Si nous avions adopté (les caméras) sur une seule commune, nous aurions eu un déport de la délinquance", explique Luc Strehaiano, président UMP de la CAVAM qui regroupe 9 communes. "Partout où il y a des enfants, je souhaite qu’il y ait de caméras", argumente Georges Delhat le maire (divers gauche)du village du Thillay.
Le web documentaire "Tous sous surveillance ?" s’intéresse au nouveau vocabulaire né avec la généralisation des caméras. « La vidéo est faite pour protéger les citoyens » explique Eric Ciotti, député UMP des Alpes Maritimes qui parle de vidéoprotection. « Vidéotranquillité parce que c’est un état d’esprit », lui répond le socialiste Dominique Lefevre, maire de Cergy.
POUR – CONTRE. Ils donnent leur avis : Jean-Louis Blanchou, responsable de la mission pour le développement de la vidéo protection qui y voit “un élément de prévention de la délinquance et d’un taux d’élucidation des faits". "Ce n’est pas parce que c’est soft que ce n’est pas dangereux !”, alerte Jean-Pierre Dubois, le Président de la Ligue des Droits de l’Homme.
PAROLE D’EXPERTS. Le web documentaire "Tous sous surveillance ?" a sollicité l’avis d’experts. "Le seul impact c’est sur le sentiment d’insécurité", analyse le sociologue Laurent Mucchielli. Michel Marcus, délégué général du Forum européen de sécurité urbaine, qui rassemble 350 villes européennes, estime qu’ « une fois de plus les élus locaux payent » pour la sécurité qui relève de l’Etat. " L’intérêt de ce système de vidéosurveillance, vidéoprotection, vidéotranquillité… c’est de permettre d’élucider un certain nombre de faits qui sinon ne le seraient pas !", soutien Marie Thérèse de Givry, procureur de Pontoise.
France Info : Un webdoc facile d’accès qui donne aussi la parole à des experts, sociologue, spécialiste de la sécurité ou procureur. Ecouter la chronique
Voir le web documentaire de VOnews, co produit avec LCP et TVM Ciné Plume, réalisé par Olivier Zanetta, Christophe Rigaud et Cyrille Chauvin : Tous sous surveillance ?
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1 commentaire
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Un coût important à la charge du contribuable pour peut être permettre d’élucider un certain nombre de faits qui ne le seraient pas, mais qui n’empêche pas que ces faits se produisent.
Elucider une agression c’est bien, mettre des moyens pour qu’il n’y ait pas d’agression c’est mieux!
Une police de proximité mobile, c’est une présence qui empêche que ce produisent les faits, une caméra ça attrape quels nigauds qui ne l’ont pas vu.
Il serait intéressant d’avoir les chiffres des affaires élucidées avec caméra de surveillance, par rapport au cout pour le contribuable.
Grace aux caméra, on a pu voir à la TV un jeune se faire agresser dans le métro pour se faiire voler son portable, ça ne lui a pas servi à grand chose les cameras ,les coups pleuvaient sans que personne n’intervienne.