A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, le 25 novembre, le Conseil régional d’Ile-de-France et les 14 associations franciliennes de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) annoncent qu’ils renouvellent et étendent le dispositif assurant l’accès au logement social de femmes victimes de violences conjugales ou familiales.
La Région continue d’aider les femmes victimes de violences conjugales ou familiales. Mobilisée depuis 2009 aux côtés d’associations, elle annonce de nouvelles mesures en faveur du relogement de celles-ci. Grace à une nouvelle convention, la Région va consacrer 100 000 euros en 2012 à aider les femmes à remettre en état ou meubler leur nouveau logement. Elle va également doubler son aide en fonctionnement au réseau associatif, passant de 20 000 euros à 40 000 euros de subvention pour un poste de chargé de mission à temps plein au sein de FNSF.
Cinquante logements sont déjà réservés chaque année pour reloger les femmes. Un dispositif qui a déjà permis, de juillet 2009, date de lancement du partenariat, à octobre 2011, d’aider 165 femmes. La Région soutient par ailleurs les opérations de création ou de réhabilitation d’établissements d’hébergement et d’accueil des femmes.
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1 commentaire
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Depuis 10 ans , à la même date on « célèbre » comme un aniversaire ce problème de la violence faite aux femmes, avec des chiffres qui sont toujours les mêmes.
Chaque année des lois, des mesures , des budgets sont augmentés, et l’année suivante on constate que les chiffres n’ont pas bougés, ne serait il pas temps de s’interropger sur pourquoi ce phénomène quelques soit les mesures prises continue?
Il serait bien de prendre aussi des mesures pour lutter contre la violence féminine faite aux hommes, qui si elle est moins importante, n’est pas à négliger, plus de 90% des hommes en France ne sont pas violents envers les femmes.
Ne mettre en place que des structures en faveur des femmes, est une discrimination, les hommes battus par des femmes ont aussi le droit d’avoir des structures non féminisées qui les accueille ( même si certaines associations de femmes le font très bien, malgré leur peu de moyens.)