La première pierre des travaux de rénovation et de construction de la résidence médicalisée ZEMGOR, à Cormeilles en Parisis, a été posée lundi 26 septembre. Cette résidence médicalisée, qui a vu le jour en 1950, a subi de nombreuses réhabilitations. Aujourd’hui, la résidence est une EHPAD (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes) et un nouveau chantier commence.
"Ces travaux vont permettre à la résidence Zemgor de répondre aux nouveaux défis de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, explique Philippe Métézeau (photo), vice-président du Conseil général du Val d’Oise en charge de l’action sociale et de la santé. Nous savons à quel point il est important pour les personnes âgées dépendantes de pouvoir entretenir des liens avec leurs familles. Ce lien est d’autant plus utile chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La présence d’un salon pour les familles dans la Maison Rose répondra à ce besoin."
Les travaux qui ont été lancés sont colossaux. Ils ont pour but d’humaniser et de moderniser l’EHPAD afin d’améliorer la prise en charge des personnes accueillies.
La Maison Blanche et la Cerisaie dont les dernières réhabilitations remontaient respectivement à 1964 et 1978 seront entièrement démolies et reconstruites. La Maison Rose (dernière réhabilitation datant de 1954) sera améliorée pour accueillir de nouveaux espaces pour les résidents et leurs familles. Une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR) sera créée.
La nouvelle structure proposera des prestations comprenant l’hébergement permanent, l’hébergement temporaire et l’accueil de jour et pourra recevoir en son sein un total de 208 résidents.
Le Conseil général subventionne le plan de financement des travaux à hauteur de 1 895 994 €, soit 10 % du total du coût des travaux, qui s’élève à 19 959 930 €.
Votre avis
nous intéresse
1 commentaire
Se connecter avec
(03A356A01). DANS L’AVENIR, QUI VA PAYER LE FONCTIONNEMENT DE CES STRUCTURES ? Cet établissement va donc fonctionner sous le contrôle du Conseil général qui lui attribuera un agrément je suppose …! Bien sûr que la structure est importante mais ce qui reste à régler, ce sont les aides financières des futurs occupants. Hors ces aides sont actuellement très en deçà du coût réel des séjours. Dans l’avenir, qui va payer le fonctionnement de ces structures ?
(03A356A02). PRIVILÉGIER LES AIDES EN INSTITUTION OU À DOMICILE ? Je ne sais plus qui a écrit que le niveau de civilisation d’une société peut se mesurer au traitement qu’elle fait de ses personnes dépendantes, de ses handicapés et de la vieillesse … Je vous laisse juge ! Pour moi ce niveau régresse dramatiquement … Nous sommes à ce jour dans un marché de dupe. La vraie question est de savoir si l’on veut une vraie politique d’aide à domicile dans ce pays et qui paiera ? À l’examen des événements (fermeture ou réduction draconienne de services, réduction ou compression des véritables coûts d’aides à la personne à domicile, incitation à l’assurance privée, etc. …). Nous avons la réponse des politiques : Vous, nous les citoyens et usagers … Pourtant, voilà un secteur d’activités potentielles (les aides financières, les aides à la personne et les aides d’équipements à domicile) qui devrait recevoir toute l’attention des politiques et des familles ! Seulement voilà, encore une fois, qui organise et qui paye ? Je lis dans la presse que beaucoup d’associations déposent leur bilan pour diverses raisons, pas toutes exemptes de responsabilité pour gestion douteuse. Le poste coûtant le plus cher est bien évidemment le personnel ! Il ne vient à l’esprit d’aucun responsable des fonctions politiques et publiques, que dans la société civile, il existe des centaines de milliers de personnes au chômage ! Ces personnes sont payées par la collectivité sous forme d’aides diverses pour le plus grand nombre. Elles ne demanderaient qu’à être formées à l’instar des pompiers et secouristes. Les chômeurs pourraient être activés soit temporairement (lors de mise en œuvre de plan de surcharge ou d’urgence tel que la canicule en 2003) ou contractuellement, pour tant que les politiques et l’administration publique engagent les projets d’actions dans ce sens. Je suis pour une remise à plat du monde associatif dans le cadre du Service Civique Volontaire. Ce dernier pourrait être implémenté d’un dispositif de type je (SERS) : Solidarité, Équité et Réciprocité Sociales, dont l’unité de temps à devoir à la société serait le (DÉCITEMPS) : DÉCIsion de consacrer du TEMPs Social.
(03A356A03). SI VOUS N’AVEZ PAS LES RESSOURCES DE VOS BESOINS, C’EST LA GALÈRE À DOMICILE. Je pense qu’aujourd’hui, il est fait un amalgame entre les «aides financières à domicile» pour personnes ne pouvant pas temporairement ou définitivement se débrouiller seules et les «aides financières en institution». Lorsqu’une personne en milieu institutionnel (maison de retraite, hôpital long séjour et autres), est confrontée à des problèmes de moyens financiers pour payer ses frais de dépendance, d’hôtellerie et d’hébergement, elle peut faire appel à l’ «obligation alimentaire» qui lui ait due légalement par les personnes de sa famille directe. Ces personnes peuvent être contraintes par le juge des familles à honorer cette obligation comme «obligés alimentaires». Dans ce cas, le jugement prévoit la part de chacun en fonction de leurs capacités financières réelles ou différées. Si l’ensemble des contributions ne parvient pas à couvrir les dépenses, l’institution peut engager une procédure de prise en charge par le département, sous l’autorité du Conseil général, sous condition de récupération au centime près sur l’héritage et patrimoine du bénéficiaire, après son décès. Vous comprendrez donc que les «aides financières à domicile» non récupérables sur succession, ne font pas l’affaire des organismes chargés de les attribuer (aujourd’hui les Départements), d’autant que la procédure d’obligation alimentaire est très complexe à engager, en dehors des institutions. Cela rappelé, la prise en charge institutionnelle de personnes n’ayant aucune ressource ni patrimoine est aujourd’hui assurée pour certains, pour raccorder avec le principe d’égalité. Ce qui d’ailleurs rend cette procédure parfaitement injuste et inéquitable pour les proches solvables, car ils seront spoliés d’héritage qui leur est naturellement dû. Tout çà pour vous faire comprendre la raison pour laquelle, les Départements réduisent de façon importante, leur contribution financière au véritable coût horaire des aides à domicile. Conclusion : Si vous n’avez pas les ressources de vos besoins, c’est la galère à domicile !