A peine les élections sénatoriales remportées par la gauche, le Parti communiste veut déjà voir plusieurs batailles se lancer au Sénat et notamment « l’abrogation de la réforme des collectivités territoriales que ce scrutin condamne sans ambiguïté. » « Cette élection suscite des attentes fortes, développe Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF 95. Sans attendre, le Sénat doit devenir un point d’appui pour résister à la politique d’austérité et de régression démocratique de Nicolas Sarkozy. »

 C’est une première dans la Ve République, la droite perd la majorité au Sénat « malgré un mode de scrutin construit sur mesure pour elle » et une sénatrice ou un sénateur de gauche peut être élu président de la Haute assemblée à la fin de la semaine. Pour le PCF 95, pas de doute, « ce scrutin porte la marque du rejet de ses choix et de la colère des élus des collectivités territoriales face aux attaques répétées du gouvernement contre la démocratie locale. »

Alors qu’il s’attribue « un rôle essentiel » dans l’élection de trois sénateurs de gauche sur le Val d’Oise, le parti demande maintenant aux élus de gauche valdoisiens d’être « au coeur des luttes pour la défense des services publics, en particulier dans les petites communes, pour l’amélioration des transports en commun dans notre département sinistré, pour le développement du logement social de qualité, pour sauver et moderniser notre système de santé… » Jean-Michel Ruiz, chef de file des communistes dans le département, prévient : ils seront « attendus » sur ces batailles. La première d’entre elles est bien sûr « l’abrogation de la réforme des collectivités territoriales ».