Suite aux déclarations du Parti de gauche regrettant pour les sénatoriales des accords à gauche en Ile-de-France qui « l’ignorent » (lire l’article), son partenaire au sein du Front de gauche, le PCF, rappelle les raisons de son engagement sur la liste de rassemblement de la gauche. « En 2011, la gauche, dans sa diversité, peut avoir une majorité au Sénat, précise le secrétaire départemental du PCF Jean-Michel Ruiz. Cela serait historique ! »

 Le responsable communiste interpelle « ses camarades du Parti de gauche » pour leur demander de mettre tout en œuvre pour que le Val d’Oise contribue à cette situation. « Toute liste de gauche supplémentaire, qu’elle soit créée à l’initiative du PG ou de toute autre force ou personnalité de gauche, mettrait en cause la réélection des 3 sénateurs de gauche dans le département » estime Jean-Michel Ruiz. Rappelant que le troisième sur la liste de rassemblement de la gauche « est un candidat de la gauche non-socialiste, Robert Hue », il pointe le risque qu’une liste de division contribuerait à faire élire à sa place un troisième membre de l’UMP « parmi les plus à droite que ce soit Francis Delattre, dont on se rappelle les propos durant les régionales, ou Jacqueline Eustache-Brinio, qui continue de priver de cantine les enfants de demandeurs d’asile habitant sa commune ».

L’ancienne tête de liste du Front de gauche aux régionales met en avant « le geste fort des communistes » qui ont désigné Jean-Luc Mélenchon comme candidat du Front de gauche pour la présidentielle à près de 60% (plus de 63% dans le Val d’Oise). Le secrétaire départemental du PCF, attaché « à un rassemblement durable de la gauche de transformation », insiste sur le fait que cet état d’esprit se prolongera « avec des candidatures uniques du Front de gauche dans les 10 circonscriptions du Val d’Oise aux législatives ». Pour Jean-Michel Ruiz, le Front de gauche doit « rejeter de ses pratiques toutes les méthodes qui rappellent aux citoyens ce que la politique a de plus mauvais ».

Alors que le Val d’Oise a été précurseur en ouvrant les comités locaux du Front de gauche aux citoyens « qui y prennent toute leur place », le dirigeant communiste se dit « persuadé que la raison l’emportera rapidement et que nous pourrons ensuite nous consacrer ensemble au développement citoyen du Front de gauche ».