Alors que le Grand Paris entre dans sa phase opérationnelle, les entreprises contestent le projet de création d’une « taxe sur les bureaux » pour financer une partie du coût des travaux. Face à la grogne des sociétés valdoiseinnes et yvelinoises, ainsi que la mobilisation des élus et de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines (CCIV), des discussions sont cependant engagées. Elles prévoient la redéfinition de la redevance sur les bureaux en fonction de la qualité de desserte de l’entreprise et un échelonnage sur la durée des paiements.

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Les entreprises ne veulent pas payer pour le grand Paris au détriment de leur croissance. Alors que celles-ci se plaignaient du mode de calcul de la « redevance sur les bureaux », pénalisant certaines sociétés, les pouvoirs publics ont finalement accepté de revoir leur copie. Ceux-ci avaient initialement prévu de financer l’investissement 32,4 milliards d’euros sur la période 2010 – 2025 en augmentant fortement la fiscalité des entreprises. « Insupportable » pour celles-ci qui considèrent qu’une telle charge aurait « des conséquences inévitables en termes d’emploi, de dynamisme économique et d’attractivité du territoire. »

 

Soulignant son implication dans le débat du Grand Paris, notamment au travers de cahiers d’acteurs, la CCIV s’est mobilisé aux côtés d’élus pour réclamer une minoration ou une révision de la répartition de la taxe sur les bureaux. L’amendement proposé a permis de faire entendre « la nécessité de revoir le zonage et le mode de financement du Grand Paris, notamment par un  lissage des augmentations de tarif de la redevance pour création de bureaux sur une plus longue période ». Le préfet de la Région Ile-de-France a été saisit et devrait conduire un groupe de travail sur une révision du zonage.

 

« Cette réflexion permettra de redéfinir un zonage plus approprié, fonction de la qualité de la desserte, et d’échelonner sur la durée l’augmentation de la taxe demandée aux entreprises qui seront appelées à changer de zone de taxation » explique la CCIV.