L’ex ministre Jean-Marie Bockel dans la Vallée de Montmorency pour écouter les acteurs de la prévention et de la sécurité. Dotée d’un système de caméras de vidéo-surveillance de haute performance, la CAVAM est également un bon élève en matière de prévention. La caméra dans la ville est-elle un outil pour prévenir la délinquance juvénile? Éléments de réponse dans ce reportage.
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Si la vidéosurveillance est connu pour son innéficacité, car elle déplace le risque et doit s’appuyer sur des moyens humains en temps rééls pour fonctionner (voir l’échec britannique mis en évidence par de nombreux rapports en la matière), elle ne doit néanmoins pas masquer les nobles intentions du gouvernement Sarkozy :
l’objectif de la vidéosurveillance est à la fois de :
– transférer les missions de sécurité républicaine, que l’Etat ne souhaite plus assumer (les fonctionnaires coûtent chers, qu’à celà ne tienne : 2008-2012 > 12 000 postes de policiers et gendarmes supprimés)
– mais également de se désaisir d’une compétence qui devient ingérable pour une société convertie en usine à chômeur qui ne pense qu’au profit des financiers : inégalité croissante = société violente
Les études le démontrent dans les régions : plus le chômage est élevé plus la délinquance est importante.
Avant de nous parler de vidéo »tranquillité », on ferait mieux de rendre aux travailleurs pauvres l’argent que les fonds de pension américains et le patronnat français leur spolient en toute légalité pour augmenter nos salaires, remettre des enseignants, des services publics et des policiers en nombre dans les quartiers.
Non, je vous le dis n’attendez rien de la vidéosurveillance.
Par contre si on avait des policiers, on pourrait vraiment s’attaquer au trafic de drogue qui pourrit la vie des gens dans les quartiers populaires
Police de proximité = lien avec la population = dissuasion et renseignement
Non à la vidéosurveillance, oui aux services publics et à la sécurité publique pour tous !
Laurent Mucchielli, sociologue et Directeur de recherche au CNRS, s’interroge : sommes-nous dans « une phase de posture sécuritaire inédite et effarante » ?
Si le Maire quelque soit l’appartenance politique, incarne une demande locale et concrète de sécurité , la réponse à cette demande ne passe pas par des budgets couteux de gestion de vidéoprotection par des sociétés privées, mais par des politiques publiques de solidarité, de développement économique, d’insertion et d’emploi, d’habitat , de transports, d’éducation et de culture
Ces politiques devraient se faire dans une action concertée entre l’Etat et les collectivités locales pour lutter contre la dissolution du lien social , et non comme on le voit aujourd’hui sans concertation, l’Etat se désengageant sur le terrain en supprimant des postes de policiers, en ne faisant pas une politique dynamique d’accès à l’habitat et à l’emploi.
En incitant les collectivités territoriales, à installer des systèmes de vidéo-protection privée, l’État transfère sur les collectivités locales une partie de ses compétences régaliennes, sans bien sûr verser la contrepartie budgétaire, qui est mise à charge du contribuable local.
La délégation « de protection » à une société privée de vidéosurveillance, constitue un transfert des pouvoirs de police, des villes comme Nice (UMP) ont franchi le pas pour s’en servir pour sanctionner les automobilistes , en Ile de France, dans certaines localités, l’idée n’est pas écartée.
A terme, les systèmes de vidéoprotection, risque de devenir surtout et priritairement des outils de répression des automobilistes, pour amortir leur lourd coût de fonctionnement.
Donc si je suis les raisonnements des 2 autres personnes, la vidéosurveillance fait en sorte de supprimer des postes de police et gendarmerie.
Si je continue à suivre votre raisonnement plus de policiers = plus de liens avec la population.
Alors pourquoi dans beaucoup de quartiers sensibles ou même sur Paris « Bd Barbès par exemple » lorsque les policiers sont présents ils se font insulter, envoyer des projectiles voir se faire taper dessus avec armes ? Là on ne peut pas dire que les policiers servent à quoi que ce soit.
Donc dans les gares, les rues sensibles de certaines villes ou dans d’autres lieux, certaines personnes se regroupent afin de vendre de la drogue, dégradé des bâtiments, commettre des agressions sur autrui. Il faudrait qu’il y ait des policiers ou des gendarmes 24/24. Cela nous couterait cher quand même.
L’avantage, c’est que si il y a des dégradations ou des vols, que les personnes qui commettent des infractions sont filmées cela permettrait aussi d’avoir un signalement et de faire en sorte de les retrouver plus rapidement. Ce n’est pas du 100% mais dans le métro cela fonctionne plutôt bien.
En règle générale lorsque l’on a rien a se reprocher cela ne gêne pas les gens. Lorsque vous êtes dans le métro ou dans les gares parisiennes cela ne vous choque pas et vous n’y faites même pas attention.
Si vous vous intéressé un peu à votre ville, il serait bon que vous alliez aux services techniques afin qu’ils vous donnent le montant exact des dégradations qui peuvent être commises chaque année. En sachant que la remise en état, c’est vous et l’ensemble des habitants de votre ville qui en payer la note.
La vidéosurveillance peut aussi permettre de mieux utiliser les policiers plutôt que de les cantonner à un endroit de la ville.
Après vous avez le droit de ne pas être d’accord avec mes propos mais vous de votre côté ne soyez pas aussi catégorique. Et puis être au chômage ce n’est certainement pas drôle mais de dire que dans les villes ou le chômage est important c’est à cet endroit ou la délinquance est importante ce n’est pas obligatoirement exact. Il y a plein de villes moyennes du Val d’Oise qui n’ont pas obligatoirement un taux de chômage élevé mais qui ont beaucoup de dégradations.
Parce que vous croyez qu’à Barbès ou dans les quartiers ou se vend de la drogue , la vidéo surveillance va servir à quelque chose?
Oui, c’est par des interventions de police , de gendarmerie qu’on peut agir, encore faut il le vouloir! dans le 93 le préfet a commencé et il obtient des résultats, l’économie souterraine dans certaines zones, c’est aussi une « tolérance »
C’est vrai que pour les bâtiments publics, les transports; la vidéo surveillance est justifiée, mais aujourd’hui on va plus loin, c’est une volonté de développer un système » big brother » ça coute cher ( et rapporte gros à des sociétés privées) et les résultats ne sont pas démontrés, voir si on se réfère aux études de scollandiard à Londres ( qui a un nombre important de caméra et depuis longtemps) c’est plutôt pas efficace.
Je paye mes impôts , je n’ai rien à me repprocher, et ça me gêne de vivre dans un environnement de caméras gérées par des officines de surveillance privée , qui vont s’enrichir et alourdir les dépenses de la commune, alors que par exemple on a pas d’argent pour construire des logements sociaux, d’autant plus que cette « protection » à terme risque d’être utilisée pour de la répression d’automobilistes.
Oui à l’Etat providence qui développe un système où, à défaut d’une stricte égalité, chaque citoyen sera prémuni contre les aléas de l’existence (chômage, dépendance , vieillesse, maladie etc…) non à l’Etat protecteur, gendarme par vidéo protection. .