Le 7 février, la communauté d’agglomération du Val et Forêt a décidé l’implantation de la vidéo-surveillance à Saint-Leu-la-Forêt. Cette décision met en colère le collectif Saint-Leu-Anti-Vidéosurveillance, qui estime que le public n’a pas été informé sur le sujet. L’association a décidé d’attaquer en justice le président de Val-et-Forêt, Alain Goujon.

 Lors du dernier conseil communautaire de Val-et-Forêt, il a été décidé l’implantation de 7 caméras de surveillance dans la commune de Saint-Leu-la-Forêt. Selon le collectif Saint-Leu-Anti-Vidéosurveillance, qui réunit citoyens et associations locales, « le maire et président de Val et Forêt refusent de transmettre l’étude préalable à l’implantation des caméras » et a saisi la Commission Nationale d’Accès aux Documents Administratifs. Il s’inquiète aussi de l’investissement coûteux de ce système de surveillance, dont le montant est de 1,1 million d’euros d’argent public et estime que « 5 médiateurs pendant 6 ans coûteraient moins chers que ces caméras ». Il dénonce également une « atteinte à la vie privée dans l’espace public », notamment dans les quartiers populaires de la ville, une stigmatisation supplémentaire pour le collectif, qui « ne rend pas [la]ville accueillante. »

Pour toutes ces raisons, et pour bloquer la décision prise par Val et Forêt le 7 février, le collectif a décidé d’attaquer en justice le président de Val et Forêt et maire UMP de Montlignon, Alain Goujon, pour « combattre ce projet dispendieux, disproportionné, stigmatisant et liberticide. »