Le nouvel exécutif du Conseil général du Val-d’Oise installé

BASTA ROQUETT

La séance de ce matin a confirmé les caractères et les personnalités des uns et des autres. D’un côté il y avait un Arnaud Bazin conforme à ce qu’il a été pendant la campagne des cantonales, mesuré, serein, courtois mais déterminé et de l’autre, il y avait un Didier Arnal agressif, revanchard, sectaire et inutilement menaçant.

Pourquoi ces agressions? La gauche départementale n’accepte-t-elle pas le verdict des urnes? Cette gauche qui a instrumentalisé le vote FN et qui n’a cessé de faire appel aux « convictions républicaines » des uns et des autres? C’est cela la République Monsieur Arnal, accepter le vote des Français quel qu’il soit.

Eh bien ce matin, à Cergy, c’était tout simplement une belle leçon de démocratie, car qui pourrait se plaindre d’une alternance, qu’elle aille dans un sens ou dans l’autre? L’alternance, c’est un signe de vitalité de la vie politique, n’est-il pas?

Après le discours aigre et interminable de Monsieur Arnal qui ne digère décidément pas d’avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire battre la gauche dans un contexte national pourtant hyper favorable, Monsieur Bazin a eu l’élégance de ne pas s’abaisser à répliquer sur le même ton (si ce n’est en moquant gentiment la longueur du discours de son prédecesseur) et de ne pas faire de politique politicienne mais de se mettre au travail d’emblée en nommant les élus aux commissions.

Merci Monsieur Bazin pour votre dignité et de ne pas tomber dans le piège tendu par vos adversaires qui voudraient que le Conseil général devienne une arène politique et une courroie de transmission de la propagande nationale du PS. On vous demande seulement de vous mettre au travail très vite, dans l’intérêt des valdoisiens, en tentant, autant de fois que cela sera possible, d’atteindre le consensus, même si l’opposition, nous n’en doutons pas, utilisera toutes les bassesses pour vous faire des croche-pieds et saper vos réformes.

Puisse l’opposition départementale penser parfois, de temps en temps, d’abord à l’intérêt du département et de nous autres, valdoisiens, plutôt que d’obéir aux consignes de Martine Aubry qui ne pense qu’aux présidentielles.

Spécial dédicace au pathétique Robert Daviot dont c’était le dernier fait d’armes en tant que doyen et qui a offert des jonquilles à Didier Arnal (que c’est touchant!), ce bouquet ayant permis à l’ancien président socialiste de dissimuler au public sa rancoeur et son amertume d’être LE SUPER PERDANT SOCIALISTE que toute la France a regardé.

Personnellement, j’aurais trouvé un bouquet de choux plus approprié puisque ce matin, c’est « dedans les choux » que Monsieur Arnal a chu…

Bon courage et bonne route aux nouveaux élus de la majorité, en leur demandant de ne pas se comporter comme la gauche et de ne jamais céder au sectarisme et aux oeillères idéologiques. Laissons ces pensées toutes-faites et ce simplisme racoleur à la gauche « radicale » (Arnal a répété ce mot souvent ce matin….) et maintenant que vous dirigez le département, défendez au mieux les valdoisiens comme vous avez su le faire pendant 3 ans lorsque vous étiez dans l’opposition.

On compte sur vous!

Signé Aymeric
(« Je hais tout ce qui est soumis. Je déteste l’homme assis. » Jacques Brel, 1971)

Métézeau aux affaires sociales, c’est Firchim France qui va etre content !

Alors, on ressort les calomnies infondées et éculées. Si la gauche n’a que ces arguments…