"Empêtrés dans nos querelles locales, nous n’avons pas réussi à convaincre et à mobiliser notre base sociale, les classes populaires et moyennes, sur le fait que le Département est UTILE à leur mieux-vivre au quotidien", déclare Didier Arnal, le président PS du Conseil général qui reconnait ‘la défaite de la Majorité de gauche" et dit en prendre "toute la mesure".
"Pour la droite, il s’agit pourtant d’une victoire à la Pyrrhus : en se compromettant avec le Front National, une partie de la droite valdoisienne a joué les apprentis sorciers, déclare Didier Arnal. Elle portera longtemps la responsabilité de ce dangereux virage vers la démagogie dans notre département. Elle sera d’ailleurs dans l’incapacité d’assumer ses promesses irresponsables".
"Cette victoire de la droite dans le Val d’Oise, je souhaite qu’elle ne soit pas celle de l’alliance de l’extrême droite et d’une nouvelle droite extrême, que Nicolas Sarkozy et Jean-François Coppé appellent de leurs vœux. Notre département va devenir le laboratoire de la régression sociale. La gauche perd le Val d’Oise parce qu’elle est divisée. La leçon est claire : si la gauche veut l’emporter en 2012, elle doit se présenter unie et rassemblée pour regagner la confiance des classes populaires et moyennes, de ceux qui souffrent comme de ceux qui créent. Cela commence aujourd’hui. Cela commence dans le Val d’Oise. J’y prendrai toute ma part".
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9 commentaires
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Didier Arnal peut faire preuve de clairvoyance lorsque qu’il parle de « querelles locales » (il aurait même pu dire « querelles Argenteuillaises », ça aurait été plus clair) pour expliquer sa défaite, mais il aurait pu aussi en prendre un partie à sa charge. Sa gestion dispendieuse du département et notamment sa gabegie en matière de communication ont aussi pu jouer un rôle et fatiguer une bonne partie de l’électorat qui ne comprend pas qu’on aspille l’argent qu’on lui prélève par le biais des impôts.
Quand à sa ritournelle sur l’extrème droitet et la droite extrème, elle est éculée et ne convainc pas grand monde. Il n’y a pas la gentille gauche progressiste (qui distribue à tout va) et la méchante droite réactionnaire. C’est une rhétorique un peu trop facile … Mais la défaite est amère, on le comprend surtout après une victoire indue …
Concernant le cas d’Argenteuil, on notera que les analyses de M. M. Arnal et Lefebvre diffèrent quelque peu.
ALLO L’HOPITAL, C’EST DIDIER?
C’est vraiment l’hôpital quoi se moque de la charité. Didier Arnal a la victoire mauvaise. Il est vrai qu’il est assez humiliant de se prendre une telle claque quand tous ses amis triomphent. C’est une exceptionnelle contre-performance qui fera date et il faut presque du génie pour perdre dans un contexte national pourtant si favorable.
Mais Monsieur Arnal a tout de même un sacré culot et sa déclaration d’hier soir est plus qu’indécente. En quoi le Front National est-il responsable de leur défaite? Ce sont les socialistes qui en ont le plus profité, avec trois cantons où le PS était opposé au FN dont celui de Sarcelles où se présentait D. Arnal. De plus, tout le monde sait que le FN prend plus de voix à la droite traditionnelle qu’à la gauche. Alors qui a intérêt à voir se développer le FN? Les socialistes évidemment, et ils font d’ailleurs tout pour souffler sur la braise.
Amusant également de voir Didier Arnal accuser la droite de démagogie, lui qui déclarait il y a quelques jours dans le Monde: « Peut- être aurais-je dû être plus démago ou faire plus de com! », avouant ainsi ce que chacun avait effectivement pu constater avec ses campagnes de pub menées à sa gloire: primo que chaque mesure prise au Conseil général avait des visées électoralistes et se voulait le plus racoleur possible et secondo, qu’il fallait communiquer à outrance selon le principe bien connu de la propagande en martelant l’opinion et en répétant les mêmes message 100 fois, 1000 fois, ce qui à force, finit pas rendre des contre-vérités audibles voire crédibles.
Quant à la division de la gauche, laissez-moi rire, Didier Arnal y a fortement contribué, avec sa petite gueguerre personnelle avec Pupponi où ses inimitiés avec une telle ou tel conseiller(e) général de sa majorité qui risquaient de faire de l’ombre à son altesse royale. Sans oublier la lâcheté de Philippe Doucet et sa dangerosité (sa dernière tentative communautariste pour récupérer le vote maghrébin est lamentable) qui ont contribué à montrer le vrai visage de cette gauche bassement politique (dans le mauvais sens du terme).
Par comparaison avec ce discours hargneux du futur-ex Président du Conseil général, hier, Arnaud Bazin, comme à son habitude, avait le triomphe modeste, tourné déjà vers l’intérêt des valdoisiens et du département, alors même qu’il va récupérer un département en mauvaise santé. Quelle contraste également entre cette droite pondérée mais sûre d’elle même et une gauche agitée, désordonnée et sectaire où l’on a autant de chapelles que d’individus et d’ambitions personnelles…
Quelle contraste saisissant entre ces deux personnages, Bazin et Arnal et quelle belle leçon de démocratie que cette élection où les candidats qui défendaient le local et l’action concrète l’ont emporté sur les idéologues qui recevaient leurs ordres de la rue de Solférino comme hier le PCF était à la botte de Moscou.
Bravo à Georges Mothron, à Xavier Péricat, à Marie-Christine Cavecchi, à Michèle Berthy et à Marie-Evelyne Christin qui ont fait de magnifiques camapagnes de terrain et sauront, je n’en doute pas, formidablement bien défendre les intérêts du Val d’Oise. Hier soir, FIER D’ETRE VALDOISIEN pour reprendre une terminologie argenteuillaise.
Spécial dédicace à Dominique Strass-Kahn pour qui cette fessée infligée aux socialistes de son département fétiche doit lui sembler de très mauvaise augure.
Ne t’inquiète pas Dominique, Martine, François, Ségolène, Manuel et les autres te gardent ta place bien au chaud, profite encore de Washington, tes camarades s’occupent de tout.
Signé Aymeric
(« Je hais tout ce qui est soumis. Je déteste l’homme assis. » Jacques Brel, 1971).
Pitoyable déclaration ! Bien sûr qu’ils n’ont pas été capables de répondre aux angoisses des classes populaires puisqu’ils s’en contrefichent. A force de s’acr-bouter sur le clientélisme en faveur de la petite classe moyenne, les soculaistes n’ont plus la moindre idée de ce qu’est le mal-vivre, le mal-logement, les injustices flagrantes en matière scolaire. Devant un bilan très médiocre à défendre, Arnal a préféré transférer le débat au niveau national. L’électorat l’a sanctionné. Bien fait pour sa pomme ! que ça lui apprenne l’humilité !
Le seul vainqueur de cette cantonale c’est l’abstention qui fait monter, en pourcentage, le score des partis les plus mobilisés.
L’UVO/UMP ne devrait pas oublier que si l’on gagne une élection avec un pourcentage, on ne peut durer sans adhésion de l’opinion, et l’opinion des valdoisiens et valdoisiennes est loin de lui être majoritairement acquise.
Les électeurs se fichent pas mal des consignes de vote PS, UMP, de « front républicain » ils votent blanc ou s’abstiennent.
Ils se moquent de consignes de désistement de moins en moins suivies, comme l’a dit Marine Le Pen, des électeurs de « gauche » n’hésitent plus à voter FN.
Ils s’en foutent des débats proposés qui sont des leurres et masquent une incapacité à agir, ils veulent des réponses précises à des problèmes concrets de pouvoir d’achat, de logement, de chômage, d’inégalités, de sécurité.
Didier Arnal n’ignorait pas qu’avec le maire d’Argenteuil, il y avait de gros risques. Sans doute a-t-il été trop « indulgent » avec Philippe Doucet, et après les coups bas que ce dernier avait infligés à Faouzi Lamdaoui, il aurait dû être plus réactif. Ce n’était certes pas facile face à la grosse machine du président de la fédération du Val d’Oise, proche du maire d’Argenteuil. Mais toutes ces petites (et grosses) magouilles lui coûtent sa place à la tête du Conseil Général et c’est regrettable.
L’abstention est la grande gagnante de l’élection cantonale 2011 , c’est l’expression d’un sentiment de défiance , d’un désintérêt et d’une mauvaise humeur.
Elle a touché tous les milieux et toutes les familles politiques, mais dans treize mois ces abstentionnistes vont se remobiliser pour la présidentielle et les législatives, qui sont les véritable enjeux du pouvoir.
La majorité UMP sort affaiblie de cette élection cantonale , même s’il est trop tôt pour faire des pronostics sur 2012, elle n’est pas au mieux.
Didier Arnal n’ignorait pas qu’avec le maire d’Argenteuil, il y avait de gros risques. Sans doute a-t-il été trop « indulgent » avec Philippe Doucet, et après les coups bas que ce dernier avait infligés à Faouzi Lamdaoui, il aurait dû être plus réactif. Ce n’était certes pas facile face à la grosse machine du président de la fédération du Val d’Oise, proche du maire d’Argenteuil. Cela lui coûte sa place à la tête du Conseil Général et c’est regrettable.
M. ARNAL, on dit merci qui ? : MERCI DOUDOU