Récemment déclaré candidat sur le Val-Nord, Hamou Aguini (sans étiquette) a fait  l’objet de graves accusations.  Dans un message posté sur le compte Twitter « Argenteuilnews », il est accusé de financer sa campagne avec « l’argent des dealers et les gazodollars de Lamdaoui ». Depuis, ce post a disparu avec le compte du réseau social. Le candidat pourrait saisir la justice.

« Je dénonce avec fermeté la campagne de mensonges et de calomnies qui me vise personnellement. A court d’arguments sérieux, certains individus n’hésitent pas à faire circuler, à travers les réseaux sociaux et sous le sceau de l’anonymat, des accusations d’une extrême gravité », s’insurge le candidat Hamou Aguini, également directeur du centre social Conjugue à Argenteuil.

 Un post provenant d’« Argenteuilnews » et portant le logo de la mairie d’Argenteuil, accuse le candidat de financer sa campagne avec « l’argent des dealers des Musiciens », un quartier dans lequel la police a démantelé en mai dernier un réseau de trafic de drogue. Dans le message apparaît aussi le nom de Faouzi Lamdaoui, élu PS d’Argenteuil et ennemi juré du maire du même bord, Philippe Doucet. Le corbeau accuse Aguini de financer sa campagne avec « les gazodollars de Lamdaoui ».

 

Indigné Aguini exige au plus vite « des explications du maire d’Argenteuil sur la présence du logo de la mairie sur le compte », ajoutant qu’ Argenteuilnews  relaierait « des informations favorables » au maire socialiste. Du côté de la mairie, on dénonce une utilisation frauduleuse du logo de la ville, d’autant plus qu’elle ne dispose pas de compte Twitter. Un problème rencontré par de nombreuses municipalités et marques en tout genre sur Internet. D’ailleurs, la mairie va mettre en ligne prochainement une charte d’utilisation du logo sur le site qui rappellera à tous, ses conditions d’utilisation notamment sur internet.

Georges Mothron à la rescousse du petit candidat

 Le candidat UMP sur ce même canton n’a pas traîné à réagir dans un communiqué. Lui dénonce des « idées nauséabondes, racistes et xénophobes ». Sans jamais pointé du doigt des proches de Philippe Doucet, le premier opposant de ce dernier souhaite que « la lumière soit faite sur cette affaire et que la ou les personne(s) responsable(s) de ces propos puisse(nt) répondre de leurs actes. »

En guise de conclusion le député reprend une phrase du président de la République, François Mitterrand, tenue lors des obsèques de Pierre Bérégovoy : « L’émotion, la tristesse, la douleur qui vont loin dans la conscience populaire depuis l’annonce de ce qui s’est passé samedi, en fin de journée, près de Nevers, sa ville, notre ville, au bord d’un canal où il était souvent venu goûter la paix et la beauté des choses, lanceront-elles le signal à partir duquel de nouvelles façons de s’affronter tout en se respectant donneront un autre sens à la vie politique ? Je le souhaite, je le demande et je rends juges les Français du grave avertissement que porte en elle la mort voulue de Pierre Bérégovoy. »