Etre Senior et au chômage n’est pas une fatalité. C’est ce que prouve la l’association des cadre multi-employeurs. Elle pousse ses membres, pour la plupart de plus de 40 ans, à développer le concept du travail en temps partagé en sollicitant un emploi à temps partiel auprès de jeunes entreprises. Regardez ce reportage tourné à l’occasion d’un « speednetworking » organisé jeudi dernier à Neuville.
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(03A261A01). POURQUOI LES SENIORS ATTENDENT-ILS D’ÊTRE AU CHÔMAGE ? Voilà des mois que je commente des articles sur plusieurs blogs concernant la trilogie : EMPLOI, TRAVAIL, SALAIRE à partir des cinq défis que nous lance la RÉVOLUTION NUMÉRIQUE à savoir : L’ÉDUCATION, L’INSTRUCTION, LA SANTÉ, LE TRAVAIL ET LA FORMATION. C’est pendant le temps d’activité que les seniors doivent envisager de renégocier leur emploi de seconde carrière à partir de 40-45 ans, y compris et surtout à l’intérieur même de leur entreprise. On ne court pas le 100 mètres à 40, 45, 50 ans et plus comme on le courait à 20 ans. L’avenir des jeunes ne peut avoir du sens que si les anciens renégocient leurs emplois et carrières au fur et à mesure qu’ils approchent de la retraite. À mon avis, le slogan «travailler plus pour gagner plus» s’adresse à notre jeunesse, à ceux et celles qui, dans la force de l’âge, ont à construire leur avenir, à fonder leur foyer et leur famille. Il est logique de penser que plus l’on avance et moins l’on a d’obligations voire de besoins. De plus, l’adage «qui veut aller loin ménage sa monture» s’applique davantage aux anciens qui selon leurs capacités et besoins pourraient s’appliquer un slogan qui pourrait être: «Travailler moins selon ses besoins pour aller plus loin».
(03A261A02). LE MONDE CHANGE TRÈS VITE ; BIEN FAIRE SON TRAVAIL NE SUFFIT PLUS. Il est économiquement, financièrement et socialement parlant, de notre intérêt pour tous de changer notre façon de penser. Aujourd’hui, l’expérience individuelle des anciens est souvent confondue avec la routine de leurs activités. L’innovation, la diversité, les besoins sont tels que le temps d’apprendre et comprendre une chose, elle est déjà chevauchée voire dépassée par la prochaine.
(03A261A03). LA MOBILITÉ CHOISIE OU LA MOBILITÉ FORCÉE ? Les actifs devraient anticiper leur formation, aménagement et adaptation PENDANT leur temps d’activité. Le renouvellement des personnes et des postes en serait facilité. De plus, les «esclaves automatiques» remplacent les «travailleurs humains». Ils fonctionnent jours et nuit avec très peu de personnel. Cela explique en partie, les tsunamis de réduction des emplois de «travailleurs humains».
(03A261A04). CETTE SITUATION EST VÉCUE DRAMATIQUEMENT PAR LES ANCIENS. La mobilité forcée génère le stress, l’affrontement et le refus. Les personnes concernées prennent conscience que leur autorité, pouvoir et responsabilité ne sont plus en rapport avec leurs rentes de situation. Elles deviennent sceptiques, méfiantes et suspicieuses sur toute proposition de répartition, d’évaluation, de consolidation, d’adaptation de leurs connaissances, performances et compétences. Elles plongent dans la dépression. Elles n’acceptent pas leur déclassement et reclassement.
(03A261A05). EST-IL NÉCESSAIRE DE TRAVAILLER ? Si le travail est nécessaire pour se structurer d’un point de vue identitaire, est-il la valeur essentielle dans le monde à soi avec le monde pour tous ? On pourrait imaginer un monde au paroxysme de son évolution. Les énergies naturelles, culturelles ainsi que les outils de création et de production seraient tellement évolués et en quantité durable, renouvelable et suffisante, que les personnes n’auraient qu’à se partager les produits, procédés, processus, procédures, prestations et services, qui seraient réalisés et renouvelés par des esclaves asservis à des systèmes robotisés ! Serait-on assurés d’être heureux ? Sommes-nous destinés à toujours découvrir, apprendre et comprendre, génération après génération ? Le travail ne peut à lui seul résumer la complexité existentielle et la richesse de l’humain. Il est important de donner leur place à des valeurs complémentaires telles que l’amour, l’amitié, la famille, la communauté, la société, la culture, etc. … et même le droit à la paresse ?
(03A261A06). L’ESPRIT DES LUMIÈRES, C’EST LA PROGRESSION DE CHAQUE PERSONNE PAR L’ÉDUCATION, L’INSTRUCTION, LA SANTÉ, LE TRAVAIL ET LA FORMATION SA VIE DURANT. Je pense que l’avenir de l’être humain est de diversifier, renouveler et améliorer sans cesse les sciences, les techniques, les technologies et les méthodologies pour créer, acquérir et actualiser ses connaissances, expériences et compétences. Toute la difficulté réside dans les rapports de Solidarité, d’Équité et de Réciprocité aux niveaux social, économique et environnemental. La mobilité progressive négociée, permetttra d’assumer les évolutions permanentes des techniques, technologies et méthodologies, afin d’éviter les tragédies.