À la veille des Assises du Grand Roissy, le Conseil Régional d’Ile-de-France et les Conseils généraux du Val d’Oise, de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne affirment, dans un communiqué, leur "volonté de créer ensemble une nouvelle gouvernance pour le territoire de Roissy". Aujourd’hui le secteur est morcellé par la présence de plusieurs intercommunalités et aussi un "morcèlement des compétences d’autre part entre les différents niveaux de collectivités et acteurs intervenants". Résultat, des dossiers prioritaires pour la vie quotidienne des habitants restent en souffrance.
"Ces rencontres du Grand Roissy seraient un échec si la question de la gouvernance était de nouveau mise de côté. Les collectivités que nous représentons, entendent se mobiliser pour permettre une meilleure gestion du 1er pôle économique de la Région, créateur de milliers emplois, au profit des populations qui y travaillent et y vivent. Et demain, d’améliorer l’insertion du pôle de Roissy dans la métropole en lien avec Paris", écrivent le Conseil Régional d’Ile-de-France et les Conseils généraux du Val d’Oise, de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne.
"Ce territoire est générateur de très fortes richesses et d’emplois. Il est aussi le lieu de très fortes inégalités sociales et territoriales, écrivent les élus signataires du communiqué. Il importe que cette croissance soit équitablement répartie et profite à l’ensemble des riverains. Il importe également que la gestion des nuisances liées à l’activité aéroportuaire soit animée par une logique de réduction des nuisances pour tous. Il importe enfin qu’une véritable péréquation soit assurée entre les territoires environnant la plate-forme dont certains ont pu tirer parti alors que d’autres cumulent les handicaps (nuisances, manque d’accessibilité, etc.)."
"Cette exigence suppose pour nous la mise en œuvre d’une structure permettant de dépasser le morcèlement actuel : morcèlement territorial d’une part avec la présence de plusieurs intercommunalités, morcèlement des compétences d’autre part entre les différents niveaux de collectivités et acteurs intervenants sur le périmètre du Grand Roissy", estiment les signataires qui seront réunis pendant deux jours, lundi et mardi, à Roissy. Ils pourront se faire entendre, mardi, de Nathalie Kosciusko-Morizet. La Ministre de l’Écologie et du Développement durable vient conclure les échanges.
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Résultat annoncé en très hauts talons, variante des grandes pompes pour NKM :
– les vols de nuit (comprenez le vol des nuits des riverains survolés) continueront d’autant plus que de menues expérimentations sont instaurées afin de les pérenniser mieux ;
– la décroissance des emplois se poursuivra, mais à bas bruit (4000 chez Fedex, 4 à 5000 chez AFKLM, 3000 chez ADP, 10.000 emplois indirects ou de soustraitance) ;
– la gabegie publique (l’Etat reste actionnaire majoritaire d’ADP) déplacera des emplois commerciaux et logistiques pour stériliser les meilleures terres de France sur les 1000 ha du triangle de Gonesse ;
– le maire de Gonesse, jouant à quatre pattes au Lego sur le tapis vert du triangle de Gonesse reprend la démagogie inaugurée par le maire de Sarcelles : il annonce créer 40.000 emplois en encubant des hangars sur l’immense dalle qui imperméabilisera les meilleures terres de France.
Cette idiotie préfigure t-elle la gouvernance tant vantée :
– accroitre encore les friches logistiques et de services qui mitent déjà la plate forme aéroportuaire au lieu d’y créer les emplois locaux, durables qui pourraient y trouver des bonnes conditions d’implantations et d’exercice, ne serait-ce pas enchérir encore le coût d’un emploi créé ?
– En tentant de déplacer de la plate forme vers le triangle de Gonesse des emplois et des activités, le maire de Gonesse permettra t-il une seule création d’emploi et, comme d’habitude, des réductions pour rationalisation abritées derrière le déménagement ?
– Et si c’était en fait une réduction supplémentaire de la part déjà réduite des emplois locaux : bonne pioche ?
– Faut-il aller jusqu’à entendre ces mauvaises langues qui dénoncent la collusion entre les maires de Sarcelles et de Gonesse avec la famille Mulliez, afin d’accroître encore les aides et facilités qui alimentent l’évasion fiscale des profits derrière la frontière Belge ?
– Y aurait-il une pensée calomnieuse à imaginer que ce coup de main des « élus » puisse trouver une juste rétribution, en Belgique ou dans un paradis fiscal ?
– Est-ce débilité de ne pas voir que ces 1000 ha permettraient d’installer 300 entreprises agricoles bio créant 1000 emplois locaux, durables pour des productions de qualité pouvant alimenter au plus près les entreprises du catering (300.000 plateaux-repas/jour) et les grandes restaurations aéroportuaires et collectives (300.000 repas/jour dont 2 CE ADP et AFKLM) ?
– Est-ce imbécillité d’omettre de méthaniser les gisements des déchets fermentescibles pour créer une énergie locale et renouvelable, laquelle pourrait, par exemple, chauffer les serres des productions bio locales ?
Si cette « gouvernance » était de faire encore pire, faut-il l’appeler de nos vœux ?
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !