L’objectif de cet événement : "s’inspirer des bonnes pratiques développées dans d’autres aéroports mondiaux pour un développement durable de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle", explique la préfecture de région.
Au coeur de ces deux journées, les enjeux économiques, sociaux et environnementaux du développement durable de l’aéroport de Roissy, premier aéroport européen en nombre de passagers.
La journée du lundi 24 janvier 2011, placée sous le signe de l’international, traitera le sujet du « développement territorial sous contrainte de bruit ». A cette occasion, quatre hauts responsables de territoires aéroportuaires apporteront leurs expériences dans ce domaine :
– Kasim REED, maire d’Atlanta, premier aéroport mondial en matière de tourisme d’affaires
– AC WHARTON, maire de Memphis, premier aéroport mondial en matière de fret
– Ong Heng YAP, directeur de l’aviation civile de Singapour, premier aéroport asiatique (fret et également trafic de passagers)
– Arthur VAN DIJK, maire adjoint d’Haarlemmermeer pour l’aéroport Amsterdam, qui sert de modèle en termes de gouvernance spatiale et d’environnement.
La journée du mardi est consacrée aux tables rondes et au discours de clôture prononcé par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
Accréditations nécessaires auprès du service de presse : 01 44 42 61 00 ou par retour de mail :
Déroulés des journées :
Lundi 24 janvier 2011
17h00 Accueil par M. le Maire de Roissy-en-France
17h05 Introduction par M. le Préfet de région
17h45 Intervention du Maire d’Atlanta suivi d’un débat
18h15 Intervention du Directeur de l’Aviation civile de Singapour
18h45 Intervention du Maire de Memphis suivi d’un débat
19h15 Intervention du Maire adjoint d’Haarlemmermeer suivi d’un débat.
Mardi 25 janvier 2011
9h05 Introduction par M. le Préfet de région
9h30 Intervention de M. le Président du conseil régional
10h00 Table ronde n°1 : développement économique et environnement
12h00 Déjeuner
13h45 Table ronde n°2 : organisation spatiale grand Roissy – grand Paris
15h15 Table ronde n°3 : comment travailler ensemble
17h00 Conclusion par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement.
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Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Lundi 24 : viennent en avion et de très loin des « personnalités » aptes à tenir la longue vue à l’envers afin de faciliter « le développement territorial sous contrainte de bruit » !
La belle affaire : le bruit est un état transitoire de la qualité de l’air. Il réveille, perturbe, accélère le rythme cardiaque, nuit à la scolarité comme à la santé. Il est aussi un indicateur de la destruction de l’atmosphère respirable par les avions qui consomment l’oxygène pour produire des gaz nocifs et des particules mortifères. Il est surtout le seul indice perceptible de la destruction de l’atmosphère vivable par les avions, c’est à dire de leur incidence croissante sur les émissions de gaz à effet de serre, lesquels sont encore plus « efficaces » à plus haute altitude.
Mardi 25 : bienvenue aux « zotorités » qui ont réussi en dix années de réunions et de discours à mettre de menus tests au programme des vols de nuit afin d’avoir un argument supplémentaire pour en maintenir plus longtemps encore les nuisances. Bienvenue ?
Quelle serait la situation si un véritable plan de prévention des risques et des nuisances était en place selon les directives européennes ?
1° Les trajectoires éviteraient les populations les plus denses, les plus fragiles (écoles, maisons de retraite ou de convalescence, hôpitaux) et les horaires les plus nuisibles à la santé à commencer par une nuit de 8 heures continues selon la directive de l’OMS.
2° Pour y parvenir il y aurait une croissance exponentielle des taxes afin de dissuader les avions les plus nuisibles (bruit et pollution de l’air, grosso modo proportionnel à la consommation de kérosène et à la génération de l’avion) comme les mouvements de nuit et les survols des populations denses et fragiles.
3° La conséquence en serait des moyens accrus pour dédommager les habitants exposés aux risques et nuisances ainsi que l’abandon des avions les plus polluants (souvent les plus dangereux) comme des créneaux les plus nuisibles à la santé, à commencer par la nuit.
4° Progressivement l’intérêt économique suffirait à comprendre qu’un aéroport en ville c’est débile et que les moyens actuels permettent d’économiser les voyages comme le fret aériens.
5° Il y aurait certes des investissements à prévoir pour accompagner la décroissance inévitable des mouvements (sinon de l’activité) mais ils seraient faits pour substituer d’autres activités, en développement, aux activités aéroportuaires en déclin.
6° Cette prévision issue des mesures de prévention armerait mieux le territoire pour compenser l’inévitable déplacement du hubb MDE (Middle East Asia) vers Dubaï qui peut se permettre toutes sortes de dumping, à commencer par le kérosène à bas prix sinon gratuit.
7° Cette prévention contraindrait les compagnies aux mesures les plus économes pour leur consommation de carburant à commencer par la descente lisse (sur la finesse de l’avion donc moteur sans poussée sauf pour l’inversion) et le décollage d’avions à emport optimisé (passagers + fret) en montée rapide vers la route la plus courte en temps et la plus économe en carburant.
8° Ces économies compenseraient la décroissance inévitable de l’activité et, donc, de la profitabilité de cette activité. Remarquons que nous sommes proches du low cost : des avions récents et économes, pleins, en rotations optimisées. Nous en restons loin si nous refusons les dons de toutes sortes et de toute nature que l’Etat comme les collectivités territoriales consentent au low cost au point d’en subir toujours plus le chantage à l’emploi comme à Beauvais-Tillé par exemple.
Comment se fait-il que rien de tout cela ne se passe pas et que, au contraire, l’Etat se crispe sur le maintien des plus mauvaises pratiques ? Est-ce pour développer l’activité ? Qu’en est-il ?
1° Fedex vient de supprimer près de 4000 emplois directs ou en intérim ou sous traitance. Sa politique consiste à aller chercher le plus loin possible les travailleurs qui seront ainsi les plus dociles. L’absence de pression d’ADP (toujours consentant à toutes les concessions) lui permet de maintenir sur Roissy les DC10 bruyants et polluants que Schipol ne tolère plus. Il a donc mis sur Schipol ses Boeing 737 cargo neufs et ses monstres continuent de raser de nuit le Château d’Ecouen, Musée National de la Renaissance, dont l’Etat, c’est à dire nous, est son propre assureur, et dont les richesses valent plusieurs fois la capitalisation boursière de Fedex laquelle dépasse, et de loin, la valeur de sa flotte. Que se passera-t-il quand un avion trop chargé et trop vieux s’écrasera sur ce patrimoine irremplaçable de l’humanité : dès que la responsabilité de Fedex sera recherchée, la compagnie ne vaudra plus rien en bourse et l’Etat français ne trouvera aucun dédommagement.
Est-il tolérable que le patrimoine que le monde entier nous envie soit survolé (ceux qui connaissent les lieux diront rasé) plusieurs centaines de fois par jour ?
Est-il tolérable que Fedex réserve à Roissy ses avions les plus vieux, les plus dangereux, les plus bruyants, les plus polluants et ne compense d’aucune manière les risques et les nuisances qu’ils produisent ?
2° Air France KLM a lancé un plan de 4000 licenciements qui sont en cours. Ses 7 Boeings 737 cargo, neufs, sont maintenant sous cocon et 2 sont en négociation pour vente à Fedex. L’activité fret par avion cargo a quitté AF Roissy pour KLM Schipol. Les négociations avec ses propres filiales et leurs nombreux sous traitants vont conduire à plus de 10.000 suppressions d’emploi.
3° ADP licencie (à bas bruit pour ne pas inquiéter ses actionnaires) 3700 personnes. La zone de non droit du Bourget a atteint une telle réputation mafieuse et de trafics en tous genres que plus aucune grande compagnie ne souhaite bénéficier des avantages offerts pour y implanter une activité. Notons qu’il ne s’agit jamais de créer de l’activité et des emplois mais de supprimer des emplois en déménageant l’activité sur une zone nouvelle, si possible garnie à souhait d’aides de toutes sortes, comme au Bourget.
4° Les études très fouillées réalisées par Véolia Transport pour la faisabilité et la rentabilité d’une ligne ferrée rapide entre Paris et Roissy CDG ont conduit à abandonner le projet devant la conjonction de deux prévisions :
– l’activité aéroportuaire ne croitra plus du fait de la congestion des logistiques au sol (dont saturation A1), de l’abandon progressif de plusieurs types ou modes de voyages par avion : télé ou vidéoconférence remplaçant les réunions et même les congrès, déport des voyages d’affaires subsistant vers les compagnies low cost, déport des compagnies low cost vers les terrains les moins chers et les subventionnant mieux, conditionnement des colis permettant l’emport en avion soute d’avion de passagers et non plus en soute d’avion cargo, etc.
– S’il fallait faire une gare dans chaque commune traversée pour obtenir l’autorisation d’y passer, alors la ligne ne serait plus viable ni en coût à amortir ni en temps du trajet.
5° Cet abandon obère fortement à la fois :
– la diminution de l’empreinte atmosphérique de l’aéroport, considérablement accrue par les apports et emports au sol par véhicules à moteurs thermiques, et,
– le temps des trajets de centre ville à centre ville, favorisant encore les lignes ferrées à grande vitesse au détriment des aéroports mal reliés à leur métropole.
6° Toutes les études autour de l’offre, certes artificielle au départ, de Dubaï montrent que la capture du trafic y devient irrésistible et ce n’est pas un hasard si les grandes commandes des A380 concernent pour l’essentiel des compagnies situées dans les émirats ou faisant escale à Dubaï : à quand le kérosène gratuit ? Qui renoncera à une escale agrémentée d’une montée dans la tour haute de 800 m ?
7° Ce déplacement des routes et des escales sur Dubaï ôte à Roissy CDG toute chance de bénéficier du seul vecteur de croissance qui lui resterait : Middle East Asia.
8° La conséquence en sera dramatique pour l’atmosphère respirable comme pour l’atmosphère vivable puisque les avions qui viendront faire leur plein à Dubaï chargeront deux tonnes de kérosène pour en conserver une à l’atterrissage : une tonne brûlée « pour rien », gaspillage de ressource pétrolière, d’oxygène, et pollutions par les particules comme les gaz à effet de serre.
Au lieu de regarder ces évolutions rationnellement, le lobby aérien monopolise toutes les ressources de l’Etat dans l’espoir de ralentir la baisse INEVITABLE de la rentabilité :
1° Surinvestissements commerciaux illusoires s’il n’y a pas hausse du pouvoir d’achat : Aéroville, Word Trade Center, Europa City. Notons au passage que la France offrira à la famille Mulliez (groupe Auchan) toutes ses faveurs pour accroître encore son évasion fiscale en Belgique. Les mauvaises langues prétendent que ceux qui favorisent cette évasion pourraient se trouver nantis à leur tour …
2° Surinvestissements de très grands travaux comme cette liaison directe entre La Défense et les beaux quartiers de l’Ouest de Paris vers Roissy et vers Orly : nous payons tous la TVA et la TIPP et ce sont les grandes compagnies rompues à gruger le fisc et à collectionner les aides de l’Etat qui bénéficieront, à nouveau, de ces grands travaux maquillés du nom fumeux et cigaroïde de « Grand Paris ».
3° Exploitation de plus en plus forte des « sans papiers » par le biais des sous-traitants de sous-traitants et d’agences bidon d’intérim et de travail temporaire. Le surtravail amortit la baisse inévitable de la rentabilité ou offre des aubaines pour des dumping locaux que Bruxelles ferait bien de venir observer de près : quel inspecteur du travail (s’il en reste) se risquerait (et risquerait sa carrière) en venant chez ADP et sur ses emprises ?
4° Soutiens sous diverses formes (y compris des illusions telles que Roissy-Picardie) des employeurs pour qu’ils aillent capter toujours plus loin une main d’œuvre toujours plus servile : à Hirson, Abbeville, Château-Thierry, Arras et même Lille-Roubaix-Tourcoing ! Il y aurait une thèse de sociologie à écrire sur la navette Soissons-Roissy en car : soupape de sécurité pour les grands ensembles au chômage et sécurité de la docilité pour les employeurs de la zone aéroportuaire, pertes de temps, pollutions évitables et vie familiale impossible …
Tant que les associations refuseront une vision d’ensemble du phénomène :
– aussi bien pour la destruction de l’atmosphère vivable (effet de serre) et respirable (particules et gaz biocides),
– que pour les inégalités territoriales et d’exposition aux risques et nuisances,
– et la réalité inévitable de la décroissance qui requiert d’être anticipée au lieu de continuer à accumuler sur Roissy ce qui en fera le Longwy du 21ème siècle,
ces associations seront menées par le bout du nez par la DGAC et les réunions mondaines de « La Charte » continueront à servir de muleta pour les exciter, les épuiser, les désorienter afin de leur porter l’estocade.
Les avions volent : ils volent nos nuits !
Les avions volent : ils volent notre air !
Les avions volent : ils volent notre santé !
Les avions volent : ils volent notre tranquillité !
Les avions volent : ils volent l’argent public qui permettrait de réduire leurs nuisances ainsi que de créer les emplois d’une croissance verte !
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout ! Au vol !
Le lobby aérien avance l’impact économique de Roissy pour justifier les nuisances aériennes : emplois, taxe professionnelle, l’activité fret étant surtout dominée par deux grands transporteurs, 30 % Fedex et 70% air France, tout deux partenaires de Carex présidé par le dépuité de Roissy Ch de Gaulle , Maire de Sannois Y.Paternotte.
Il faut avoir le courage de s’engager vers une autre logique économique que celle de toujours plus de profit concernant le trafic aérien, et prendre en compte en priorité la santé des riverains.
L’étude de de 2003,de l’autorité de contrôle des nuisances aériennes, avait constaté que les nuisances s’aggravaient pour les survols à basse altitude les plus gênants (moins de mille mètres) : quelles que soient les configurations au vent à basse altitude, 261 000 personnes supplémentaires étaient survolées à moins de 1 000 mètres au dessus de Roissy et 44 900 de plus au-dessus d’Orly.
Face à l’est : + 4% des Franciliens survolés entre 1000 et 2000 mètres (41 500 personnes).
Par rapport au projet initial de la DGAC (Eurocontrol), l’impact global semblait plutôt positif face à l’ouest, avec une baisse de population de 11%. Face à l’est, à l’inverse, l’impact actuel était plutôt négatif avec une augmentation de 9% des survols.
Cette situation en 2011 est toujours réelle, si le transport de personnes et de marchandises, constitue un élément fondamental de notre activité économique, la dernière éruption volcanique islandaise a montré que ce système économique n’était pas aussi fragile que le prétende les lobbyistes aériens, il absorbe bien les aléas climatiques, pourquoi n’absorberait il pas ceux liés à la protection sanitaire des riverains, encore faut il que le gouvernement en place le veuille.
http://sannoisdemocrate.blogspot.com/