Un centre d’affaires et de convention verra le jour sur 13 hectares à Roissy Charles de Gaulle en 2014. Les deux nouveaux permis de construire du World Trade Center ont été accordés. Le projet devrait drainer 2300 emplois.
L’investissement est conséquent : 650 millions d’euros. Le centre d’affaires et de conventions comprendra :
– des halls d’expositions de 30000 m2
– des shows rooms permanents de 8000 m2
– un centre de convention de 18000 m2 avec une salle modulable de 2600 places x 2
– des bureaux (21000 m2)
– des hôtels et résidences d’environ 1700 chambres.
2300 emplois pourraient être créés. Les permis ont été accordés (partie nord et partie sud de l’avenue de la râperie à Roissy-en-France) le 1er octobre. Démarrage des travaux au deuxième semestre 2011 pour une ouverture au public en 2014.
L’architecture est signée : Gasperini et Derbesse
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Un World Trade center à coté d’un aéroport, il fallait oser…
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Si l’on additionnait toutes les promesses de création d’emplois depuis dix ans nous dépasserions les 400.000 emplois sur la plate forme aéroportuaire.
En fait, les 90.000 emplois de l’aéroport sont en diminution tandis que les recrutements vont chercher de plus en plus loin les employés afin qu’ils soient trop dispersés pour s’unir et bien serviles pour rentabiliser leurs efforts de déplacement. Mieux : venant de plus loin, ils n’auront plus que le choix de faire leurs courses sur place et, donc, de venir en voiture pour cela aussi !
Oh la belle architecture vue d’avion !
Au fait, qui finance ? N’y trouverait-on pas quelques uns de nos ploutocrates de Roissy-CDG, émargeant du côté étatique pour mieux émarger du côté privé ?
Qui veut bien répondre ?
Valdoisiens, Valdoisiennes, à Roissy aussi, on vous mène en bateau !
C’est tout simplement 7 fois plus cher que l’implantation d’emplois dans le tissu urbain. 2300 emplois en ville coûteraient seulement 92 millions et on pourrait y aller à pied, en vélo ou en bus. Par ailleurs, il n’y a aucune estimation des emplois supprimés dans des activités concurrentes. Certaines implantations (par exemple Generali à St Denis) n’ont pas créé d’emplois, mais les ont déplacés.