Les enseignants et les associations de parents d’élèves (AIPE, FCPE, PEEP) des collèges et écoles de Deuil-la-Barre organisent samedi 25 septembre, de 9h à 12h sur la place du marché, un rassemblement pour dénoncer  “la pauvreté des moyens qui ont été attribués aux établissements” de la commune.  Ils dénoncent l’absence d’infirmière scolaire, d’assistante sociale, le manque de surveillants…. et ils réclament l’ouverture d’une classe de troisième au collège Diderot. Aujourd’hui, dans cet établissement, les élèves sont 32 par classes.
 

Le mouvement se durcit à Deuil-la-Barre après une première grève jeudi dernier des enseignants du collège Diderot. Faute d’avoir obtenu gain de cause mercredi à l’inspection académique, les professeurs sont décidés à faire entendre leurs revendications dans la rue. Pas de nouvelle grève annoncée, mais un rassemblement sur la place du marché ce samedi à laquelle sont conviés les parents, un appel relayé par les associations de parents d’élèves. La situation de travail est plus que délicate pour les enseignants et pour les élèves, affirme  la FCPE locale. 

Si dix heures supplémentaires ont été octroyées, depuis la grève, sur le collège Diderot, “malheureusement, nous sommes loin des heures nécessaires à l’ouverture d’une classe de 3e supplémentaire”, regrette la FCPE local. Résultat : les 5 classes de 3e comptent actuellement 32 élèves par classe, et il reste des anciens élèves de 3e non affectés. “Les salles sont équipées pour 30 élèves, et les règles de sécurité ne peuvent être respectées.
 
Le ras le bol porte aussi sur le manque de surveillants.  “Seules 2,5 postes de surveillants sont attribués au collège Denis Diderot pour 450 élèves, alors que sa spécificité en nécessite plus (deux bâtiments séparés par une rue), affirme la FCPE. Il manque déjà du personnel pour surveiller les cours et les grilles d’entrée”. 


Le nouveau collège est aussi concerné. Il manque toujours un poste d’espagnol et les effectifs de 6e et de 3e sont déjà à 30 élèves par classe.

Enfin, parents et enseignants regrettent qu’il n’y ait pour l’instant aucun recrutement d’infirmière, "donc les collèges comme toutes les écoles de la ville restent sans infirmière". Le poste d’assistante sociale n’est pas non plus pourvu. Trop c’est trop pour les professeurs et parents qui sacrifieront leur samedi matin dans l’espoir d’être entendus.