Depuis le début de son mandat, le maire (UMP) Yannick Boëdec réclame auprès de l’Etat, la création d’un commissariat pour sa ville. Pour le moment, les réponses du ministère de l’Iintérieur ne vont pas en son sens. Alors en attendant, l’élu vient d’investir dans un nouveau poste de police nationale. Grâce à lui, il espère "doubler" l’effectif de policiers.

 C’est pour prendre les devants, car le processus est souvent très long avant l’obtention d’un commissariat, que Yannick Boëdec a décidé de mettre la pression auprès de l’Etat dès sa prise de fonction en 2008.  "Dans quinze ans, nous serons 30 000 habitants", estime t-il avant d’ajouter qu’en terme de délinquance "la tendance est à la hausse". Difficile néanmoins d’imaginer de si tôt un vrai bureau de commissaire sur la ville, Cormeilles étant entourée par les structures d’Herblay et d’Argenteuil. "Si on avait un commissariat ici, il y aurait du boulot", assure pourtant l’élu, tentant de désamorcer les clichés de "Cormeilles, ville tranquille".

Yannick Boëdec entend "doubler" son effectif de police nationale

Actuellement , six policiers nationaux dépendant du commissariat d’Argenteuil, se relaient de 13h à 20h dans la ville. Pas assez au goût du maire, qui enclenchera dans un an, les  travaux d’une nouvelle antenne de 200 m². "Aujourd’hui le poste est trop petit, c’est impossible d’augmenter l’effectif donc je donne à la Police les moyens de se développer" lâche t-il avec un soupçon de malice. Une idée dans la tête du maire : "doubler" le nombre de policiers nationaux. Selon lui, l’unique présence en journée ne suffit plus , à lutter contre le "fléau numéro 1" de sa ville: "les cambriolages".

Les grands moyens déployés pour la sécurité des Cormeillais

Déjà équipée de treize caméras de vidéo surveillance, la ville natale de Daguerre en possédera d’ici 2014, huit supplémentaires. Grâce à elles le maire raconte avoir stoppé une bonne dizaine de taggeurs cet été. Mais comme "la vidéo protection ne remplace pas la présence humaine", Yannick Boëdec n’entend pas s’arrêter là. Alors après la brigade équestre lancée en juin 2009, c’est "une brigade moto" qui verra le jour, au printemps prochain.