Le 18 mai, l’UNEF, l’UNL représentant les étudiants et les lycéens du Val d’Oise et les organisations syndicales CGT et FSU du Val d’Oise se sont rencontrées. Il a été décidé de créer toutes les conditions pour que les exigences portées dans l’expression nationale commune « La retraite, une affaire de jeunes ! » soient prises en compte et débattues dans le cadre de la concertation organisée par le Gouvernement sur les retraites.
Les jeunes valdoisiens concernés par les retraites. A l’occasion de la rencontre avec les organisations syndicales, l’UNEF et l’UNL ont rappelé leur attachement « aux fondements solidaires et intergénérationnels du régime par répartition ». « Ils restent déterminés à préserver le droit à une retraite à 60 ans ; moins pour les métiers reconnus pénibles » font-ils savoir et demandent que soient « pris en compte dans les débats en cours les conséquences de l’allongement des durées d’étude et le recul de l’âge moyen d’entrée dans un emploi stable (27 ans). »
Comme lors des rassemblements du 23 mars et du 1er mai, les jeunes participeront avec les salariés, les chômeurs et les retraités du Val d’Oise à la manifestation organisée à Paris. Ils y exprimeront leurs revendications, à savoir la validation des années d’étude et de formation dans le calcul des annuités mais aussi des périodes de stages et des périodes d’inactivité forcée (insertion professionnelle, chômage, recherche d’emploi, etc…)
« Déterminés à faire entendre la voix de la jeunesse et à gagner des droits préservant l’accès pour toutes les générations à une retraite digne, les organisations parties prenantes de l’appel ont décidé d’organiser un débat public à la faculté de Cergy durant la première semaine de juin 2010 » indiquent l’UNEF et l’UNL.
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Le Conseil d’orientation des retraites a constaté que depuis 1996, en raison notamment de l’indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires, on a assisté à une rupture au niveau du pouvoir d’achat des retraité.
Si jusqu’au milieu des années 1990 le niveau de vie des retraités a progressé plus vite que celui des actifs ce n’est plus vrai aujourd’hui .
L »Observatoire des inégalités fait le même cvonstat: le rattrapage du niveau de vie moyen des actifs par les retraités s’est interrompu depuis la fin des années 1990.
Ne pas oublier qu’aujourd’hui, 10% des personnes âgées en France vivent sous le seuil de pauvreté,et ceci depuis une dizaine d’années.
Le candidat Sarkosy avait promis d’augmenter de 25% d’ici 2012 le minimum vieillesse , le contenu de la réforme des retraites aura forcément un impact déterminant sur le niveau des retraites comme le souligne la Dress.
Les réformes de 1993 et2003 devraient se sont traduites par une baisse progressive des taux de remplacement, celle de 2010/2011 risque de continuer.
Partir à 60 ans c’est bien, mais avec combien?
http://sannoisdemocrate.blogspot.com/