Des salariés de la Francilienne de frais d’Argenteuil bloquent leur entreprise depuis vendredi, 1h du matin. Au 30 septembre prochain l’essentiel de l’activité de la société disparaitra, la SCADIF centrale d’achat de Leclerc ayant décidé de ne pas poursuivre le contrat avec l’entreprise argenteuillaise. Aujourd’hui les préparateurs de marchandises et les livreurs, n’ont aucune perspective quant à l’avenir de leur emploi. Joint par la rédaction, Tarik Bouchemakh, le gérant de Francilienne de frais juge la démarche de ses salariés « humaine » mais « stratégiquement dangereuse ». « Ils ont tué l’outil de production » ajoute-t-il. Quant à la situation économique de l’entreprise le patron explique être « en cours d’analyse » et avoue « penser aujourd’hui à son avenir personnel. »


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