Le volume des ventes immobilières en Ile-de-France continue d’augmenter. D’après le dernier rapport de la chambre des notaires de Paris, le nombre de ventes entre les mois de décembre 2009 et février 2010 confirment le « retour à un niveau de fonctionnement normal » du marché de l’immobilier francilien.

 Sur ces trois derniers mois,  37 300 appartements et maisons franciliennes ont été vendues. Le nombre de transactions a ainsi augmenté de 43 % en un an pour revenir au niveau du début de l’année 2008. Mais les professionnels de l’immobilier et les notaires constatent que le « nombre de biens mis en vente est resté inférieur à ce qui est habituellement constaté ».  En revanche, « les biens proposés à la vente trouvent assez vite des acquéreurs ».
 

Le rapport évoque aussi la pénurie de logements qui caractérise le marché de l’immobilier en Ile-de-France. Tout comme l’ancien, le secteur du neuf souffre aussi du faible nombre de biens privés disponibles à la vente dû à une « panne » de la construction. Une situation qui participe aussi à la hausse des prix de vente.

Avec 3600 logements anciens vendus, le Val d’Oise est le deuxième département après les Yvelines où l’augmentation des ventes est la plus sensible. En un an, les transactions valdoisiennes ont plus que doublé. (+ 54 %)

Les prix grimpent de +5,6% dans le Val d’Oise

La hausse du nombre de transactions s’accompagne aussi d’un redressement des prix au mois de février. Sur l’ensemble de la région, la chambre des notaires de Paris observe un redressement de 1,2 % par rapport à novembre 2009. Le Val d’Oise est le département où la hausse est la plus importante avec +5,6 %. Malgré cette remontée générale des prix, la tendance reste à la baisse sur un rythme annuel. Entre février 2009 et février 2010, les prix ont chuté de 1,5 % en Ile de France et de 2,1 % pour le Val d’Oise.

Le rapport note que « depuis l’automne 2009, la baisse des prix constatée (…) depuis le déclenchement de la crise de l’été 2008 a été interrompue. » Mais la chambre des notaires de Paris précise qu’« il serait aujourd’hui hasardeux de parler d’un mouvement durable et profond de retour à la hausse des prix ».