La première adjointe au maire de Paris et tête de liste socialiste aux élections régionales dans la capitale, et Ali Soumaré, tête de liste socialiste aux élections régionales dans le Val d’Oise, et plusieurs de ses colistiers, iront à la rencontre des habitants de Gonesse, Le Thillay, Roissy-en-France et des environs mardi 2 mars à 20h30, salle Pierre Leyder – Le Thillay.
"Notre Région a besoin de solidarité entre Paris et la banlieue, entre les habitants de toutes les communes, des plus grandes villes au plus petits villages franciliens", déclare la direction de campagne de Jean-Paul Huchon.
Anne Hidalgo avec Ali Soumaré au Thillay
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Retour de flamme
En s’en prenant sans précautions à Ali Soumaré, la droite francilienne a surtout remis quelques euros dans la machine à perdre. Et cultive sa réputation de pétaudière.
Les informations répandues par les élus de droite au sujet d’Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d’Oise, ont donc partiellement fait long feu. Elles pourraient même provoquer un retour de flamme préjudiciable à la droite dans toute l’Île-de-France. Car stigmatiser ainsi un candidat auquel une partie de l’électorat peut facilement s’identifier, c’est à l’évidence tirer contre son camp. En clair, cela ne fait pas gagner une voix à la droite, tout en fédérant plus largement autour du candidat du PS des citoyens qui ne se seraient pas forcément engagés. Tout spécialement parmi le vivier électoral des jeunes où la marge de mobilisation reste importante.
Le maire de Franconville, Francis Delattre, qui avait commencé la campagne par une plaisanterie fine sur la candidature d’Ali Soumaré, qu’il avait d’abord pris pour un « joueur de l’équipe réserve du PSG » n’a, bien entendu, pas réfléchi à la question. Le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, aurait pu, lui, y penser. Son empressement à diffuser des informations complaisamment fournies par le greffe du tribunal de Pontoise et mal vérifiées par des services de basse police va coûter très cher à la droite.
Si celle-ci avait voulu se caricaturer elle-même, elle n’aurait pas pu faire mieux. Certains s’interrogent d’ailleurs sur les effets de la campagne très agressive menée par Valérie Pécresse et ses colistiers dans toute l’Île-de-France. Battue dans les sondages, la candidate est déjà rattrapée par les divisions de la droite. « Ali nous a tuer », répètent déjà – non sans arrière-pensées – ceux qui n’ont pas apprécié la façon dont la ministre de l’Enseignement supérieur a imposé sa candidature.
Décidément une semaine très politique.